New York Knicks, une équipe sans leader
Le recrutement est logiquement pointé du doigt. Mais les problèmes actuels mettent en lumière une autre lacune profonde au sein du groupe : l’absence d’un chef de meute. En tant que star désigné de l’équipe, Julius Randle pourrait hériter de cette responsabilité. Mais l’intérieur est à la peine. Moins tranchant, moins efficace, moins adroit. Ses stats sont en baisse. 19 points contre 24 la saison dernière. De 41 à 32% derrière l’arc. La régression la plus significative. Mais le mal-être dépasse le cadre chiffré. L’attitude de Randle, son langage corporel sur le terrain, n’inspire pas confiance. Lui-même reconnaît être un homme silencieux, parfois même à l’écart du vestiaire selon le New York Post.« Il n’y a pas vraiment quelqu’un qui donne de la voix alors qu’il y en a un dans chaque autre équipe du championnat », confie une source du journal local.Alors qui pour réveiller les Knicks ? Walker et Fournier auront du mal à endosser ce rôle avec leurs difficultés actuelles. Derrick Rose est plutôt discret. RJ Barrett est peut-être encore un peu jeune. Taj Gibson serait presque le plus crédible. Ou Thibodeau. Mais le coach a besoin de relais dans son effectif. Ça peut être une piste au moment d’ajuster le roster dans les prochaines semaines. Trouver d’une part des joueurs de compléments capables d’impacter le jeu des deux côtés du parquet mais aussi des porte-paroles du vestiaire à même de remobiliser un groupe à la dérive.