Knicks : Une lacune qui explique la dégringolade à New York

Les New York Knicks avancent dans le flou sans aucun chef de meute et ça contribue aux mauvais résultats de l'équipe en ce moment.

Knicks : Une lacune qui explique la dégringolade à New York
Changement d’ambiance. L’euphorie de la saison dernière s’est évaporée à Manhattan. Retour des soirées frustrantes, des performances irrégulières, des défaites… et évidemment du drama. La quatrième place à l’Est avait fait naître les espoirs d’une montée en puissance des New York Knicks. Une sortie de route dès le premier tour et quelques mois plus tard, la franchise est à nouveau en difficulté. Douzième à l’Est, avec seulement 12 victoires au compteur après 27 matches. En plus, la tendance se veut à la baisse. Les joueurs de Tom Thibodeau restent par exemple sur trois défaites consécutives. Ils n’ont pas existé contre les Milwaukee Bucks dimanche soir (97-112). Incapable de rivaliser les champions en titre. Illustration de l’écart béant entre les deux organisations. CQFR : Kevin Durant est injouable, LeBron et Giannis en TD Pourtant, les Knicks ambitionnent de jouer dans la cours des grands. Ils n’ont pas signé de vraies stars pendant l’intersaison mais les arrivées de Kemba Walker et d’Evan Fournier devaient aider l’équipe à passer un cap, notamment offensivement. Au final, le premier est déjà écarté de la rotation et le second réalise sa plus mauvaise saison individuelle depuis 2015. Un échec présenté comme un fiasco par les médias new-yorkais, toujours prompts (et prêts) quand il s’agit de descendre la franchise.

New York Knicks, une équipe sans leader

Le recrutement est logiquement pointé du doigt. Mais les problèmes actuels mettent en lumière une autre lacune profonde au sein du groupe : l’absence d’un chef de meute. En tant que star désigné de l’équipe, Julius Randle pourrait hériter de cette responsabilité. Mais l’intérieur est à la peine. Moins tranchant, moins efficace, moins adroit. Ses stats sont en baisse. 19 points contre 24 la saison dernière. De 41 à 32% derrière l’arc. La régression la plus significative. Mais le mal-être dépasse le cadre chiffré. L’attitude de Randle, son langage corporel sur le terrain, n’inspire pas confiance. Lui-même reconnaît être un homme silencieux, parfois même à l’écart du vestiaire selon le New York Post.
« Il n’y a pas vraiment quelqu’un qui donne de la voix alors qu’il y en a un dans chaque autre équipe du championnat », confie une source du journal local.
Alors qui pour réveiller les Knicks ? Walker et Fournier auront du mal à endosser ce rôle avec leurs difficultés actuelles. Derrick Rose est plutôt discret. RJ Barrett est peut-être encore un peu jeune. Taj Gibson serait presque le plus crédible. Ou Thibodeau. Mais le coach a besoin de relais dans son effectif. Ça peut être une piste au moment d’ajuster le roster dans les prochaines semaines. Trouver d’une part des joueurs de compléments capables d’impacter le jeu des deux côtés du parquet mais aussi des porte-paroles du vestiaire à même de remobiliser un groupe à la dérive.