Knicks 2013 : ces ressemblances étranges avec les Mavericks 2011

Les New York Knicks possèdent de nombreuses similarités avec l'équipe championne en 2011. A commencer par la présence de Kidd et Chandler...

[caption id="attachment_108533" align="alignleft" width="300"] Jason Kidd et Tyson Chandler peuvent-ils réitérer leurs performances avec New York cette année ?[/caption] Beaucoup de similarités sautent aux yeux entre les New York Knicks 2013 et les Dallas Mavericks version 2011. Premièrement, Jason Kidd et Tyson Chandler, bagués il y a deux ans dans le Texas, évoluent aujourd'hui à Big Apple. Les Mavs possédaient un sixième homme clutch, capable de tuer un match en la personne de Jason Terry, les Knicks ont l'équivalent avec J.R. Smith. L'effectif de Dallas était composé de joueurs vieillissants au service d'une star au sommet de son art (bien que Dirk Nowitzki ait été élu MVP en 2007, son leadership en 2011 était à son paroxysme), exactement comme New York avec Carmelo Anthony. L'équipe de Rick Carlisle avait récupéré un shooteur en fin de vie, Peja Stojakovic, mais qui avait fait la différence en playoffs. Quentin Richardson peut-il être ce facteur X ? Comme Dallas à l'époque, New York n'est pas le grand favori pour le Graal et devra passer par le champion en titre pour accéder à la finale. Comme Dallas, New York se présente en playoffs en pleine bourre après une deuxième partie de saison bien maîtrisée (17-9 après le All-Star Game pour les Mavs, 22-10 pour les Knicks sur la même période). Les deux équipes jouent également un basket très ressemblant avec une bonne balance entre force offensive et  défense performante. Dallas marquait en moyenne 100,2 points par match pour 96 encaissés en 2010-2011, les New-Yorkais en inscrivent 100 pour 95,7 concédés cette année. Les hommes de Mike Woodson sont en revanches plus inconstants au niveau de l'adresse avec 44,8% de réussite aux tirs quand la formation championne en 2011 rentrait 47,5% de ses shoots. Les Knicks peuvent-ils réitérer l'exploit des Mavericks ? Peu de monde aurait misé sur la bande à Nowitzki il y a deux ans. Celle de Melo bénéficie d'une conférence moins relevée et n'aura qu'un seul vrai (gros) obstacle à franchir pour accéder à la finale. Wait and see.