« C’est dans un coin de notre tête », admet Carmelo Anthony au NY Post concernant la série d’il y a deux ans.Cette année, la situation est inversée. Les Knicks sont deuxièmes et vont recevoir les champions 2008 lors des deux premiers matches des playoffs. Les quatre confrontations (3 succès pour New York) de saison régulière ont donné lieu à de véritables guerres de tranchées, mêlant trash-talk (Cheerios, ça vous rappelle quelque chose ?) et intensité, beau basket et rudesse défensive. Malgré les nombreuses blessures à dénombrer des deux côtés, on s’attend alors à un duel de haut-vol.
« On a hâte de démarrer la série. On sait à quoi s’attendre. Ça va être une bataille, intense et physique » assure Melo.Selon Carmelo Anthony, les New-Yorkais sont dans un état d’esprit différent de celui de 2011.
« Nous sommes différents en tant qu’équipe, en tant que franchise, comparé à ce que nous étions il y a deux ans. Nous allons aborder ces playoffs avec un état d’esprit complètement différent de celui que nous avions contre Boston, il y a deux ans. Le mien également est différent. »Les Knicks partent favoris dans ce choc, ce qui aide considérablement pour la confiance. Mais l’histoire nous rappelle que les duels entres les deux formations ont souvent accouché de bataille mémorables, comme cette demi-finale de conférence 1984, mettant aux prises Bernard King sur un nuage face aux futurs champions emmenés par un Larry Bird MVP cette saison-là.[superquote pos="d"]"Nous allons dans ces playoffs avec un état d’esprit complètement différent " Carmelo Anthony[/superquote] L’antagonisme a été ravivé ces dernières années, mais il date d’une soixantaine d’années. Les deux franchises sont les seules (avec les Warriors) présentes depuis la création de la NBA en 1946. La concurrence entre les deux équipes a atteint son paroxysme dans les années 1970 avec trois confrontations de suite en finale de conférence en 1972, 1973, 1974, pour deux victoires des Knicks. New York Vs Boston, c’est aussi une opposition entre deux villes. Les Red Sox et les Yankees sont l’une des plus grandes rivalités du baseball et cela a fini par déteindre sur les populations. Les joutes entre Jets et Patriots en football américain, ainsi que la proximité entre les villes ont également contribué à une réelle lutte pour le pouvoir depuis des décennies. Au total, Knicks-Celtics, c’est treize confrontations en playoffs. La quatorzième ne dérogera pas à la tradition. Ce sera la guerre.