« Absolument pas ! Il y a des gens qui parlent, c’est leur travail. Le nôtre, c’est de jouer au basket et d’avoir une bonne lecture. Mais ces gars qui parlent, ils doivent créer quelque chose », remarque Valanciunas. « Les grands vont toujours être là. Il vous faut quelqu’un pour prendre les rebonds, protéger la raquette et être une menace en dessous. »
Le problème, c’est que depuis son arrivée en NBA, Jonas Valanciunas n’a jamais eu vraiment un rôle à la hauteur de son potentiel. Aux Raptors, le ballon reste dans les mains du duo Kyle Lowry-DeMar DeRozan. Il est rare de les voir servir leur pivot au poste bas par exemple. En pleine phase de réflexion, l’équipe pourrait décider de le faire cette saison.« Je suis beaucoup plus impliqué et je ne parle pas du scoring. C’est aussi concernant les décisions à prendre. Je ne vais pas seulement suivre les consignes, je peux aussi aider à créer en attaque, trouver des tirs ouverts pour n’importe qui sur le terrain », affirme-t-il. « Je ne me sens pas comme un meneur de jeu, je n’en ai jamais vu faisant ma taille. […] C’est une question de déplacement. Si je vois DeMar dans le coin, je vais lui poser un écran pour qu’il aille faire un layup. Si tu dis aux gars d’aller en dessous, je leur pose un écran. Peu importe, ce n’est pas seulement marquer ou faire des assists. »
Valanciunas a donc tout intérêt à se rendre indispensable à Toronto. Car en cas d’échec, la franchise pourrait tenter de le trader. Elle a déjà essayé de le faire lors de la dernière draft.