4 équipes qui vont faire moins bien que prévu cette saison

Ces quatre franchises pourraient faire moins bien que ce que les gens pensent cette saison.

4 équipes qui vont faire moins bien que prévu cette saison

Phoenix Suns

On ne va pas se mentir, les Suns en finales NBA, on n’y croyait pas du tout. Et on s’est bien planté. Enfin, moi, en tout cas, ça me semblait impossible. Même avec Chris Paul, etc. J’ai eu tort. Mais ça ne m’empêche pas d’être pessimiste sur les chances réelles de Phoenix pour la saison prochaine. J’y vois un peu le syndrome « Miami 2020 » de l’équipe auteur d’un très bon parcours et finalement un peu trop attendue l’exercice suivant. Ce serait abusé de considérer les joueurs de Monty Williams parmi les favoris à l’Ouest. Pourtant, les arguments sont là : de l’expérience engrangée, des playoffs formidables, l’un des meilleurs coachs de la ligue, l’un des meilleurs meneurs, une jeune superstar en plein boom, d’autres joueurs prometteurs qui progressent tout en étant déjà productifs, un groupe qui accumule du vécu… Mais ça ne passe pas quand même. Les circonstances de 2022 seront probablement encore différentes de celles de 2021. Et même si les principales armadas de la Conférence ne se sont pas spécialement beaucoup renforcées – hormis les Lakers – on imagine bien les Suns descendre d’un cran ou deux. Ils seront en playoffs. Oui. Mais seront-ils à nouveau plus forts que les Nuggets, le Jazz, les deux équipes de Los Angeles ou même les Mavericks ? C’est nettement moins sûr.

Atlanta Hawks

C’est un peu la même logique que pour les Suns. Les Hawks ont surpris tout le monde en allant aussi loin – finales de Conférence – lors des derniers playoffs. Mais ça ne leur garanti pas une place dans le top-4 à l’Est. Loin delà. La saison de la confirmation est souvent la plus difficile. Et Trae Young ainsi que ses camarades vont avoir forts à faire pour se maintenir et espérer à nouveau passer un tour. Comme pour Phoenix, le groupe est jeune et intéressant. De’Andre Hunter, Kevin Huerter, John Collins, Onyeka Okongwu, Cameron Reddish… tous ces gars vont encore passer petit à petit des paliers. Mais ça manque encore de volume, de bouteille, pour chatouiller les Bucks, les Nets ou encore un Heat revanchard. Ceux qui s’attendent à retrouver les Hawks au sommet seront déçus. Ou devront au moins être encore un peu patients.

Los Angeles Clippers

Je suis du genre à croire fort aux Clippers quand personne ne les voit capables de gagner (comme l’an dernier) et à me méfier dès qu’ils sont attendus (en 2020). Sans la blessure de Kawhi Leonard, les Angelenos seraient allés en finales. Je suis même presque convaincu qu’ils auraient été sacrés pour la première fois de leur Histoire. En tout cas, leur parcours a rassuré. Les joueurs de Tyronn Lue ont fait preuve de caractère et de combativité tout en résistant devant l’adversité. Des qualités qui leur échappaient jusqu’à présent et qui donnent envie d’être optimiste pour la suite. Steve Ballmer, le proprio, anticipe même un titre avant le déménagement dans la toute nouvelle salle d’Inglewood. Les Californiens ont peut-être vaincu une partie de leurs démons mais il vaudrait mieux ne pas les voir trop beaux, trop vite. L’absence de Kawhi Leonard tempère évidemment les attentes à leur sujet. Ils ne sont pas encore vraiment considérer comme un vrai favori pour le titre 2022 à cause de l’incertitude qui persiste autour de l’état de santé de l’ailier All-Star. En fait, j’ai peur que ceux qui seront déçus soient ceux qui l’imaginent revenir et faire une grosse campagne de playoffs. J’ai peur que Leonard manque plus de temps que ce que la franchise souhaite l’annoncer. Il y a d’ailleurs très peu d’informations qui circulent… La saison blanche n’est peut-être pas complètement à écarter.

New York Knicks

Les Knicks ne seront pas mauvais cette saison. Soyons clairs. Il n’y a pas de raison que la franchise retombe dans son marasme. Au contraire. Le recrutement est ambitieux, la philosophie du coach passe bien auprès des joueurs, les jeunes sont intéressants, les cadres confirmés… de quoi faire rêver. Et justement. C’est peut-être le problème. Les supporters new-yorkais attendent le retour en force de leur équipe depuis tellement longtemps. Ils pourraient avoir tendance à s’enflammer et à surévaluer leur formation. Julius Randle, Evan Fournier, Kemba Walker, c’est solide. Mais sans doute pas assez pour vraiment faire passer un cap aux Knicks. En tout cas peut-être pas celui du premier tour des playoffs. NY dans le top-8, ça semble être le minimum et, pour ça, on ne se fait pas trop de soucis. Mais attention à ne pas s’attendre à beaucoup plus.