Les 15 joueurs NBA qui vont se révéler en 2023

Le futur MIP se cache peut-être dans cette liste de 15 joueurs NBA prêts à exploser en 2023.

Les 15 joueurs NBA qui vont se révéler en 2023

De’Andre Hunter (Atlanta Hawks)

Le quatrième choix de la draft 2018 n’a pas encore pu montrer tout son talent puisque des blessures sont venues freiner sa progression au moment où il commençait à se révéler. Revenu l’an passé, il devrait se remettre vraiment dans le rythme cette saison.

Son rôle sera important pour les Hawks puisqu’il est celui qui va assurer du liant entre les intérieurs et le backcourt dynamique formé par Trae Young et Dejounte Murray. Que ce soit en 3 ou en 4 dans une configuration plus mobile, De’Andre Hunter aura pour mission de faciliter la tâche de ses coéquipiers en défendant dur, en prenant des rebonds, en mettant des trois-points ouverts, en coupant ou en attaquant la défense en dribble dans les intervalles après un décalage. On ne serait pas étonné de le voir faire sa meilleure saison en NBA.

Robert Williams (Boston Celtics)

Si son corps ne l’embête pas… il devrait s’imposer comme LA plaque tournante des Celtics en défense. Robert Williams semblait déjà central et indiscutable lors des derniers playoffs. Ses pépins physiques ont fortement pesé sur l’issue des finales NBA. Mais même s’il est déjà important, le pivot pourrait encore passer un cap en 2023. Pas seulement au niveau des chiffres (le double-double paraît inévitable) mais surtout dans l’impact.

Cam Thomas (Brooklyn Nets)

Les malades qui regardent la Summer League ont déjà senti le potentiel du bonhomme juste après sa draft. Cam Thomas claquait des cartons dès ses premiers jours sous la tunique des Nets. C’est un scoreur pur et il ne fait pas grand-chose d’autre. Par contre, il le fait très bien. La barre des 10 pions de moyenne sera franchie même avec un petit temps de jeu. Il pourrait peut-être même s’affirmer comme l’un des hommes clés du banc de Brooklyn.

Patrick Williams (Chicago Bulls)

Il est plus jeune que De’Andre Hunter mais la donne est à peu près similaire. Un autre quatrième choix de draft aussi revient de blessure. Son rôle aux Bulls promet d’être du même type, avec cette notion de « liant » entre les différentes composantes de l’équipe. Patrick Williams va être un membre important du cinq majeur de Billy Donovan parce qu’il défend bien et est plus polyvalent que ses camarades.

Maintenant qu’il est en bonne santé, il devrait repartir sur les bases de sa très bonne saison rookie en 2020-2021. Avec de plus en plus de responsabilité et donc de temps de jeu.

Bones Hyland (Denver Nuggets)

Le futur facteur X des Nuggets ! Il ne sera pas titulaire au sein d’une équipe ambitieuse et sans doute un peu sous-estimée. Mais il aura justement carte blanche pour mettre le bordel en sortie de banc, ce qu’il faisait déjà plutôt bien l’an passé pour ses grands débuts dans la ligue (10,1 points de moyenne à 36% derrière l’arc). Il va évoluer dans le même registre avec plus de ballons et de minutes. Quelques cartons sont à prévoir pour cet arrière fantasque qui n’a peur de rien.

Cade Cunningham (Detroit Pistons)

Et s’il passait déjà le cap pour atteindre le statut de star (pas nécessairement « All-Star ») dès sa deuxième saison ? Le premier choix de la draft 2021 a été vraiment bon avec les Pistons l’an passé. Il a longtemps été dans l’ombre d’Evan Mobley et de Scottie Barnes mais il n’était finalement pas si loin du trophée de ROY.

Le plus intéressant, c’est justement le fait que son profil colle tout à fait à celui des meilleurs joueurs modernes. Il peut assumer la création pour lui et pour les autres. Il peut scorer, prendre des rebonds et passer. Ses moyennes vont être sérieusement revues à la hausse, autour, allez du 22-5-6. Les Pistons ne gagneront peut-être pas beaucoup de matches mais Cade Cunningham est parti pour durer dans cette ligue.

Alperen Sengun (Houston Rockets)

En voilà un autre qui est prêt à faire un bond statistique. Les Rockets lui ont fait de la place dans la raquette pour qu’il prenne maintenant place en tant que titulaire. Il va devenir indéboulonnable. Potentiellement même la première option bis de cette équipe avec/derrière Jalen Green. Ça va feinter et scorer dessous.

Jonathan Kuminga (Golden State Warriors)

Il a déjà commencé à se révéler la saison dernière, même en playoffs. Mais avec la mise en retrait de plus en plus marquée d’Andre Iguodala et le départ de Gary Payton Jr, Jonathan Kuminga devrait être encore plus mis à contribution. Les Warriors comptent sur lui et ils ne vont pas hésiter à lui donner temps de jeu et responsabilités.

Son potentiel athlétique est dingue, il va devoir l’utiliser pour s’affirmer comme un joueur intéressant sur des cinq small ball par exemple. Ou en tant que stoppeur attitré sur certains duels. Il sera de toute façon toujours là pour marquer en transition ou sur des coupes. S’il se met à shooter, attention aux champions en titre.

Brandon Boston (Los Angeles Clippers)

L’effectif des Clippers est trop profond pour qu’il puisse réellement se révéler dès cette saison. Notamment avec Kawhi Leonard et Paul George devant lui. Mais les deux stars ne joueront pas tous les matches. Il ne serait pas étonné que Brandon Boston se montre vraiment à son avantage sur certaines séquences. Pas une vraie explosion mais un nouvel aperçu de ce qu’il peut donner. Le talent est là.

Quentin Grimes (New York Knicks)

Les Knicks ont refusé de le lâcher en échange de Donovan Mitchell dont on imagine que c’est pour le faire jouer. Quoique, avec les Knicks, pas facile de savoir. En tout cas, Quentin Grimes est un arrière-ailier moderne qui plaît à Tom Thibodeau, pourtant pas toujours friand des jeunes joueurs. Mais avec de la défense et des trois-points, le sophomore peut déjà aider à équilibrer le jeu new-yorkais. Il risque même de gratter une place dans le cinq si la franchise se sépare d’Evan Fournier.

Au moins un joueur du Orlando Magic

Allez savoir lequel. Franz Wagner est la grosse cote après sa belle saison rookie et son EuroBasket réussi avec l’Allemagne. Mais le Magic regorge de jeunes intéressants. Même un Markelle Fultz peut franchir un palier. Jalen Suggs sera aussi à suivre avec attention.

Cameron Johnson (Phoenix Suns)

Avec le départ de Jae Crowder et sa prolongation à venir, Cameron Johnson devrait encore monter en grade aux Suns. On s’attend à le voir suivre une trajectoire à peu près similaire à celle de Mikal Bridges avec une progression dans le jeu, notamment ballon en main. Plus de drives avec toujours autant de défense et de trois-points. Sans doute même une place de titulaire à aller chercher au côté de Deandre Ayton.

Nassir Little (Portland Trail Blazers)

En supposant que l’arrivée de Jerami Grant ne le pénalise pas trop… Mais Nassir Little est un jeune qui passe sous le radar malgré des progrès intéressants l’an passé. Il est l’un de ces « 3 and D » dont les Blazers ont besoin. La révélation n’est plus très loin.

Devin Vassell (San Antonio Spurs)

Reconstruction aux Spurs ! Avec donc des minutes et surtout des tickets shoot à distribuer. Keldon Johnson va en prendre un paquet après le départ de Dejounte Murray. Mais Devin Vassell aussi. Il sera peut-être bombardé franchise player par intérim avec la possibilité de gonfler ses stats.

Lauri Markkanen (Utah Jazz)

Le meilleur pour la fin ? Lauri Markkanen a longtemps été un All-Star en puissance et son nouveau départ au Jazz devrait lui permettre de le montrer. Le Finlandais va pouvoir retrouver son poste 4 de prédilection tout en étant le chef de file de l’attaque mormone avec Collin Sexton. Les 20 points et 10 rebonds sont à sa portée.