NBA Preview : Conférence Est

La saison reprend dimanche. Voici notre preview pour la conférence Est.

NBA Preview : Conférence Est

Ils seront trop courts pour les playoffs

Philadelphie est la seule équipe présente en playoffs que nous n'avons pas reconduite dans le top 8. Prudence toutefois, car les Sixers ne seront pas bien loin du compte, avec une équipe presque inchangée, et la progression attendue de Jrue Holiday et Evan Turner. On ne sait trop quoi penser de Detroit, qui a perdu Rip Hamilton, mais conserve une ossature intéressante avec Tayshaun Prince, Rodney Stuckey, Ben Wallace et Ben Gordon, et s'est également doté de Rookies intéressants comme Brandon Knight et Kyle Singler. Ce devrait quand même être dur pour la team entraînée cette année par Lawrence Frank. Grosse cote potentielle dans la lutte pour les playoffs, Washington sera un peu l'énigme de la saison. Si John Wall connait une progression à la Derrick Rose et est entouré par de bons JaVale McGee, Nick Young et Ronny Turiaf, la mayonnaise pourrait prendre et emmener les Wizards un peu plus haut que dans le fin fond du classement. A surveiller chez eux le Rookie Jan Vesely. Autre équipe qui pourrait ne pas être si loin, mais qui aura du mal à accrocher la post-saison, Charlotte. Les Bobcats miseront beaucoup sur leurs deux petits nouveaux, Kemba Walker, le phénomène de U-Conn, et Bismack Biyombo. Globalement, l'équipe possède de la qualité, et l'issue de sa saison dépendra du rendement des plus expérimentés, à savoir Boris Diaw ou Corey Maggette.

La fin du tableau

Les trois équipes que l'on voit mal finir ailleurs qu'en bas de classement sont Milwaukee, Toronto et Cleveland. Présente en playoffs en 2010, la franchise du Wisconsin a été l'une des grosses déceptions de la saison passée. Cette saison, Stephen Jackson et Mike Dunleavy sont arrivés en renfort, au sein d'une équipe qui manque de pep's. Evidemment; si Andrew Bogut et Brandon Jennings retrouvaient leur niveau d'il y a deux ans, la donne changerait. Chez les cancres, force est de constater que la saison devrait être longue pour Toronto et Cleveland. Les Canadiens n'ont pratiquement pas touché à leur roster, et vont encore se reposer sur leur franchise player Andrea Bargnani, dont on a pu constater qu'il n'était pas taillé pour ce statut en NBA. L'après-LeBron continuera pour les Cavs, désespérants l'an dernier, et qui espéreront que Kyrie Irving, le numéro 1 de la dernière Draft, se décarcasse pour tirer Cleveland de la médiocrité.