Ja Morant
2e de l’Ouest, les Grizzlies étaient l’une des plus belles surprises et l’une des équipes les plus agréables à regarder en 2021-2022. La principale cause de cette explosion s’appelle Ja Morant.
Most Improved Player la saison dernière, le meneur est un athlète au sens du spectacle très prononcé. Ses dunks et ses finitions aériennes ont illuminé les nuits de nombreux spectateurs cette année. En playoffs, elles ont également surpris les adversaires de Memphis, qui a réussi à avancer jusqu’en demi-finales de conférence avec un groupe inexpérimenté.
En constante évolution, Morant a fixé de nouveaux standards pour sa franchise. Plus qu’un joueur spectaculaire, le 2e choix de la draft 2019 s’est imposé en 2022 comme un leader redoutable et l’un des visages de l’avenir de la NBA.
Becky Hammon
Pour Becky Hammon, 2022 commençait avec un changement majeur. Au mois de janvier, l’ancienne star de la WNBA quittait le banc des Spurs pour prendre les rênes des Las Vegas Aces dans la ligue féminine. Une décision qui lui a magnifiquement bien réussi.
Sans doute parmi les plus grands esprits du basket moderne, Hammon a complètement révolutionné le jeu de sa nouvelle équipe. Vitesse, trois points et mouvement : les mots d’ordre du jeu létal des Aces dans leur nouvelle version.
En fin de saison, elle a logiquement récolté les fruits de son travail. Le titre de "coach de l’année" en premier lieu, loin devant ses concurrents. Le titre tout court ensuite, sacrée championne moins de neuf mois après son arrivée dans le Nevada. Première coach rookie à accomplir l’exploit en WNBA, Becky Hammon a marqué l’histoire cette année.
Andrew Wiggins
Qui croyait encore à Andrew Wiggins en 2022 ? Au-delà d’un culte caché d’adorateurs, la vaste majorité des observateurs avaient abandonné l’idée de voir l’ailier canadien réussir en NBA. Pourtant, le premier choix de la draft 2014 arrive au terme d’une année impressionnante.
Certes, nous ne sommes pas au niveau de ce que nous voyions en lui à son arrivée dans la ligue. Mais Andrew Wiggins est un All-Star, titulaire qui plus est. Si cette sélection est la conséquence directe d’une petite propagande, notamment poussée par un chanteur de K-Pop, on ne peut pas la lui retirer.
Le plus important reste néanmoins l’accomplissement collectif. Dans un rôle taillé sur mesure, l’ancien joueur des Wolves a été déterminant dans le titre des Warriors cette année. De "bust" à All-Star et champion, c’est une véritable renaissance pour Wiggins.
Andrew Wiggins n'a plus besoin d'une star de K-Pop pour être All-Star