Ron Artest
Aujourd'hui, Ron Artest est plutôt attendrissant. On comprend mieux, au regard de sa jeunesse et des difficultés qu'il a dû surmonter, pourquoi il avait parfois un comportement de fou furieux sur et en dehors des parquets.
S'il a longtemps traîné cette réputation de chien fou capable de péter un plomb comme lors de la tristement légendaire baston de Detroit, c'est parce que celui qu'il faut désormais appeler Metta Sandiford-Artest était du genre boule de muscles incontrôlable et prête à en découdre constamment. Artest avait le corps qu'il faut pour assumer ce tempérament et ce jeu si physique qui lui aurait permis d'être une superstar dans les années 80 ou 90.
Il y a eu quelques petites variations, mais l'ami des pandas a globalement été toujours sacrément gaulé et dessiné. Il fallait bien ça pour coller à l'éthique de travail exigée par Kobe Bryant, son ancien partenaire aux Lakers...