"Que ce soit bien clair au sujet de cette histoire de nourriture. S'il m'avait pris ma bouffe, je lui aurais cassé la gueule, les gars. Il n'y aurait pas de Air Jordan aujourd'hui. Pas de palmarès avec 6 titres. Je vous le garantis".
Pour Harper, c'est l'absence de scènes où l'on voit des coéquipiers tenir tête à Michael Jordan qui manque de véracité par rapport à ce qui se passait réellement dans le groupe."Michael savait à qui il pouvait mal parler et qui il pouvait pousser. Il marchait à l'exemple. Mais il ne pouvait pas s'attendre à me parler mal sans que je lui fasse la même chose en retour.
Ça marchait avec Scott Burrell parce qu'il n'était pas assez viril pour se défendre. Mais il ne fallait clairement pas déconner comme ça avec moi".
"On ne le voit pas dans le documentaire, mais la moitié des gars sur lesquels il y allait fort lui répondaient. Moi, vous savez très bien que je lui répondais. MJ n'étais pas vraiment difficile. Si tu savais te défendre et que tu n'étais pas Will Perdue ou Steve Kerr...
Je n'étais pas là pour le deuxième Three-peat, mais je sais très bien que si tu traitais un mec comme Ron Harper de s***** et de p***, il n'allait pas se laisser faire. Je pense qu'ils ont coupé beaucoup de choses..."
La conclusion est pour Harper."J'ai le sentiment que ça aurait pu être un peu plus centré sur ce que l'équipe et les joueurs ont fait. Mais je comprends que c'est Michael Jordan qui avait les droits d'images, donc ça ressemble à du 'Come Fly With Me, partie 2', mais c'était quand même très bien".
Si sur la cinquantaine d'heures d'images filmées pendant cette saison il y avait de la répartie de la part des camarades de Michael Jordan et des scènes un peu chaudes à l'entraînement ou en marge des matches, on aurait quand même bien aimé les voir. On ne peut pas nier que malgré le plaisir inévitable que l'on a pris à regarder ces 10 épisodes, l'emprise de MJ sur la narration lui a permis d'évoquer des choses plus épineuses que sa supposée tyrannie en tant que leader.