« De nos jours si vous avez la moindre goutte de sang d’un noir dans votre ADN alors vous êtes noir aux yeux de tous. J’ai appris ça à 17 ou 18 ans, juste avant d’aller à UCLA. Puis il y a eu un souci avec ma petite sœur. Un gars n’arrêtait pas de l’appeler ‘nigger’ et de cracher dans les cheveux. Un jour j’ai croisé ce gars et j’ai fait ce qu’un grand-frère était censé faire.
Je l’ai frappé et je l’ai emmené au bureau de l’école. Ils ne m’ont pas cru. Mettez-vous en tête : j’étais le joueur numéro un au basket au foot. Ça n’a rien changé. Mon école ne me croyait pas. J’ai été suspendu pendant une semaine.
Et pendant ma suspension, mon école a été vandalisée par le Ku Klux Klan. Ils ont brûlé les toilettes, cassé des fenêtres, ils ont écrit ‘meurs négro’ partout. Ils ont même pendu à un arbre un mannequin qui portait un maillot de foot avec écrit ‘meurs négro’.
J’ai alors réalisé que même si j’étais fier d’être métisse, le monde me voyait comme un noir. Je n’ai jamais vraiment pu choisir, ce sont les autres qui ont choisi pour moi. »
Pourquoi Matt Barnes refuse de récupérer sa bague de champion NBA Une nouvelle anecdote bien triste qui en dit long sur l’atmosphère qui règne parfois dans le monde...