« Jusqu’en 2012, on voyait LeBron James comme un gars soft… On pensait qu’il ne se pointerait pas dans les quatrièmes quarts temps. On pensait que ce n’était pas un vrai et que quand les matches étaient serrés, il ne parviendrait pas à faire la différence. »
Un mauvais jugement. D’ailleurs, les Celtics en ont payé le prix. LeBron James n’a plus jamais perdu contre Kevin Garnett et compagnie depuis sa dernière défaite crève-cœur contre Boston en 2010. Mais c’est vrai que certains de ses détracteurs lui reprochaient de ne pas avoir un côté assassin comme Kobe Bryant ou Michael Jordan (et ce malgré quelques exploits incroyables en playoffs). Il avait déjà mené les Cleveland Cavaliers en finales en 2007 mais les San Antonio Spurs l’avaient complètement muselé lors des matches pour le titre. Idem en 2011, quand LBJ s’est troué dans les fins de partie décisives contre les Dallas Mavericks. C’est après cette défaite qu’il s’est repris en main pour passer un nouveau cap. Et là, les Celtics ne pouvaient plus rien faire. Associé à Chris Bosh et Dwyane Wade au Miami Heat, il était juste trop fort… et « clutch ». Avec comme parfaite illustration sa performance d’anthologie – 45 points, 15 rebonds – contre Boston lors du Game 6 des finales de Conférence en 2012. LeBron James : « Boston, c'était un plus grand défi »« Soft et pas clutch » : les Celtics ne respectaient pas LeBron James
Ryan Hollins, ancien joueur des Boston Celtics, admet que ses partenaires ne croyaient vraiment pas en LeBron James pendant des années.
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