Kobe, LeBron, BLM, le Covid… Les 20 moments de l’année 2020

Le chapitre 2020 de la grande histoire de la NBA se referme aujourd'hui après une année particulièrement éprouvante. Voici les moments-clés des 12 derniers mois.

Kobe, LeBron, BLM, le Covid… Les 20 moments de l’année 2020

Le retour du titre à LA

Comme un symbole. Pour Kobe. Plusieurs mois après le décès de la légende des Lakers, LeBron James, Anthony Davis et compagnie ont décroché le dix-septième titre de l’Histoire de la franchise. Dix ans après celui conquis par le Black Mamba et ses coéquipiers. Un sacre dédié à l’icône de la NBA, avec des hommages multipliés (maillots, discours, bagues). Et surtout des performances légendaires de James et AD pendant les playoffs. Les Lakers avaient la meilleure équipe, sans aucun doute. Ils ont roulé sur les Blazers, les Rockets et les Nuggets avant de battre le Heat en six manches en finales. Un trophée lourd de sens pour le King, MVP des finales, qui accomplit sa mission en menant Los Angeles au sommet. Sa quatrième bague. Le premier joueur à être nommé meilleur joueur des finales avec trois équipes différentes. De quoi le rapprocher encore un peu plus de Michael Jordan…

LeBron James, premier joueur MVP des finales avec trois franchises différentes

LeBron James ne le cache plus depuis 2016 : il chasse « ce fantôme de Chicago. » Il veut devenir le GOAT à la place du GOAT. Dépasser Michael Jordan dans l’esprit collectif. Mais le King a bien compris qu’il ne pouvait pas lutter avec le « 6 sur 6 » de Sa Majesté en finales. Alors il lui faut d’autres accomplissements. Des accomplissements inédits. Parmi eux, la possibilité de gagner un titre avec une nouvelle franchise. Si possible la plus prestigieuse possible. Et ça a forcément pesé dans sa décision de rejoindre les Los Angeles Lakers en 2018. Deux ans après, le natif d’Akron menait donc les Californiens à leur dix-septième bannière. Sa quatrième bague personnelle. Mais aussi un troisième trophée de MVP, avec une troisième équipe différente. Du jamais vu dans l’Histoire de la NBA. Et donc une ligne de plus à mettre à son CV. Une autre façon de recentrer le débat sur le GOAT.

L’an I de Zion

On a eu droit qu’à 24 petits matches du “Man Child”, aka le “Transpalette de Spartanburg” lors de la saison 2019-2020 et nous ne sommes qu’au début de la nouvelle saison. Mais le peu que l’on a pu voir de Zion Williamson est assez excitant pour justifier la hype qui l’entoure depuis le lycée. Voir ce corps improbable dévaler le terrain et attaquer le cercle avec gourmandise et violence est un régal pour les yeux. On prie tous les matins pour que Zion reste en bonne santé, afin que les Pelicans et le public puisse voir celui qui fera partie des visages marquants de la ligue à l’avenir s’exprimer sans être freiné par les pépins physiques. Pour info, Zion Williamson est déjà à 21.7 points et 11.7 rebonds de moyenne alors qu’il n’est qu’en mode préchauffage...

La WNBA montre la voie

Avant que la NBA ne dispute sa fin de saison et ses playoffs dans la bulle de Disney World, sa petite soeur, la WNBA, l’a fait à quelques kilomètres de là, à Bradenton. Là-bas, les joueuses ont, là aussi avant la NBA, dédié tous les matches à la lutte contre la discrimination et les violences policières aux Etats-Unis et réalisé des actions fortes dans ce sens, avec l’appui de leur Commissionner. Les joueuses d’Atlanta ont notamment milité contre la campagne de leur propriétaire, Kelly Loeffler, trumpiste conservatrice et obscurantiste comme pas deux, en soutenant son opposant démocrate. Il faut aussi citer Maya Moore qui a réussi l’exploit de faire sortir de prison un homme noir incarcéré à tort depuis 20 ans. La star de Minnesota a sacrifié deux années de sa carrière pour réussir cet exploit au terme d’une longue bataille juridique.