"Il n'a pas beaucoup shooté à trois points parce qu'il dominait à l'intérieur de cette ligne. Il n'en avait pas besoin. Mais quand il le faisait, il en a mis un paquet."
Au préalable, Williams avait précisé que le plus gros total de tirs primés d'Air Jordan sur une saison était de 297 quand Curry lui en avait envoyé trois fois plus en 2015-16 avec 886."Curry en prend 10-11 par match. C'est son jeu, shooter à trois points. Le jeu de Mike était plus à mi-distance mais les deux peuvent faire l'inverse.
Steph peut rentrer dans la raquette et faire des dégâts, mais il veut faire encore plus mal à trois points. C'est ce qui le rend unique.
MJ était très bon partout. Il pouvait shooter à trois points, aller au cercle, tirer à mi-distance, donc son volume de tirs à trois points était parfait pour lui. Chaque gars est différent."
Mais alors que penser d'un Michael Jordan qui jouerait aujourd'hui, avec tous ces espaces, ces joueurs écartés dont l'obsession du tir primé s'intensifie ?"Il peut adapter son jeu à tout. Il serait le meilleur joueur aujourd'hui. J'ai l'impression qu'il aurait plus de possessions pour faire encore plus de choses.
Mais il y a plus le côté athlétique et long dans son jeu. Et il y a plus d'espaces pour qu'il domine."
Même si Michael Jordan, dans sa jeunesse, était largement attiré par le cercle, il s'est peu à peu écarté au fil des années. Sans perdre sa domination. Il maitrisait totalement son shoot, son fade-away, son post-up. Et lorsque Jay Williams demande à Kevin Durant de classer le tir du GOAT de 1 (la meilleure note) à 5 (donc la plus mauvaise), il est sans équivoque."0. Meilleur que 1. C'était un pur shooteur. Shooter à 50% en tant que deuxième arrière, ça veut dire que tu es un pur shooteur. Donc oui, je vais aller sur 0."
Il ne suffit que de voir son match à 69 points pour se rendre compte de la force de frappe évidente de Michael Jordan dans le périmètre. https://www.youtube.com/watch?v=3M2NCcSxKLY