"C’est mort. Il ne faut pas rêver. En France, la fin des championnats élites va être annoncée bientôt. Entre les Américains qui sont tous repartis chez eux, entre les contrats qui s’arrêtent le 30 juin, c’est impossible de reprendre. Seule la NBA aurait les capacités de reprendre. Ils font tout ce qu’ils peuvent pour rejouer fin juin jusqu’à mi-août mais là aussi, on n’y croit pas beaucoup", ont concédé N'Diaye et Medjana.
Les deux hommes sont confrontés à la problématique de ne pas pouvoir être au côté de la plupart de leurs clients. Pour certains, un peu moins sérieux que d'autres, c'est un vrai challenge."Les dix premiers jours ont été très durs, on a eu des joueurs, même en NBA, qui ne faisaient plus rien. Ils se levaient à midi et ne s’entraînaient plus.
Il a donc fallu remettre tout le monde en ordre de marche. C’est pour cela que l’on a créé des rendez-vous quotidiens sur notre chaîne You Tube avec des coaches sportifs.
Personne n’aura l’excuse de dire : on ne pouvait pas travailler. Avec une chaise, des bouteilles d’eau, on peut s’entretenir. Nicolas Batum a fait une vraie salle de musculation dans son garage."
Le mot d'ordre en NBA reste l'envie affirmée de reprendre la saison tant que la date des Finales ne dépasse pas la première semaine de septembre. L'absence de tests capables de déterminer rapidement si une personne est porteuse du virus ou non est pour le moment la principale barrière face à la reprise théorique des matches, même à huis clos.