Les 10 plus gros fails de l’histoire des playoffs

Voici quelques upsets mémorables survenus lors des playoffs NBA.

Les 10 plus gros fails de l’histoire des playoffs

Le règne éphémère des Sixers (1984)

En 1984, les Sixers sont en campagne pour tenter de réussir le back to back après avoir été sacrés champions la saison passée. L'effectif n'a pas énormément changé et s'articule toujours autour de Julius Erving, Moses Malone, Maurice Cheeks et Andrew Toney. Tout le monde a remarqué que les cadres de l'équipe ont tous pris un peu d'âge et ont du mal à retrouver leurs cannes. Pas de quoi tergiverser lors d'un premier tour abordable contre des New Jersey Nets qui n'ont pas encore remporté le moindre match de playoffs.

A la surprise générale, Philadelphie sort pourtant dès le 1er tour, après l'onde de choc causée par deux défaites inaugurales à domicile, dans la forteresse du Spectrum. Micheal Ray Richardson, que l'on aura la chance de voir un peu en France ensuite, Buck Williams et Albert King, le frère de Bernard, font des misères aux Sixers et parviennent à arracher la victoire dans le game 5 décisif, à nouveau à Philadelphie, bouclant la première série de l'histoire où l'équipe évoluant à domicile aura perdu à chaque fois.

Les Nets échoueront au tour suivant contre les Bucks (4-2).

Quelques Sixers : Maurice Cheeks - Andrew Toney - Julius Erving - Bobby Jones - Moses Malone - Clint Richardson - Marc Iavaroni
Quelques Nets : Micheal Ray Richardson - Albert King - Buck Williams - Otis Birdson - Darryl Dawkins - Mike O'Koren - Mike Gminski