Les 10 plus gros fails de l’histoire des playoffs

Voici quelques upsets mémorables survenus lors des playoffs NBA.

Les 10 plus gros fails de l’histoire des playoffs

Le Grit and Grind abat les Spurs (2011)

Seules quatre équipes classées huitièmes en saison régulière ont réussi l’exploit d’éliminer une tête de série n°1. Les Memphis Grizzlies peuvent se targuer d’être l’une de ces franchises. Les Spurs partaient ultra-favoris, déjà parce qu’il s’agissait des Spurs, mais aussi et surtout parce qu’à ce moment-là, Memphis n’avait jamais gagné le moindre petit match de playoffs : 12 rencontres disputées en trois ans, et 12 défaites pour trois coups de balai.

On découvre alors les bases du concept de Grit and Grind, autour du GrindFather Tony Allen et de sa défense de fer, mais aussi et surtout grâce à l’impact de Zach Randolph, que San Antonio ne parviendra jamais à freiner. Mike Conley et Marc Gasol s’en imprègneront pour aider au développement de ce groupe assez unique en son genre sur les années qui viendront. Memphis l’emporte 4-2, avant de chuter au tour suivant après une énorme bataille avec Oklahoma City, sauvé par son trio de futurs MVP : Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden.

Quelques Grizzlies : Mike Conley - Tony Allen - Sam Young - Zach Randolph - Marc Gasol - Shane Battier - OJ Mayo - Darrell Arthur - Grevis Vasquez
Quelques Spurs : Tony Parker - Manu Ginobili - Richard Jefferson - Tim Duncan - Antonio McDyess - George Hill - Gary Neal - Matt Bonner