Nos lottery picks pour la Draft 2019

A moins de trois semaines du Tournoi NCAA, voici notre Mock Draft 2019 avec uniquement les prospects universitaires et en s'arrêtant aux lottery picks.

Nos lottery picks pour la Draft 2019

4- Jarrett Culver (Texas Tech) - G - 1.98m

On aime beaucoup l'arrière de Texas Tech depuis le début de la saison. Culver déploie match après match le potentiel de joueur archi-polyvalent qui devrait exciter tous les GM NBA en quête de la pierre manquant à leur édifice. Le sophomore capable de jouer sur les postes 2, 3 et même 4 selon le style de jeu de son équipe, a une très belle intelligence de jeu globale, un instinct défensif supérieur à la moyenne et la capacité d'être un facilitateur de jeu parfait dans une équipe avec un joueur "ball dominant". Il se murmure que Jarrett Culver, qui tourne à 18 points et 6 rebonds cette saison, n'a pas complètement fini de grandir, ce qui donnerait une dimension encore supérieure à son potentiel... Il ne lui manque finalement que la hype et l'étiquette de superstar possible au niveau supérieur. Elle lui sera peut-être accolée une fois qu'il aura fait regretter une ou deux équipes de ne pas s'être arrêtées sur son cas. De notre côté, on le voit dans le top 5, avec un profil plus safe que d'autres joueurs au talent et au plafond plus élevés.

5- DeAndre Hunter (Virginia) - F - 2.01m

L'âge de DeAndre Hunter, qui n'a que trois mois de moins que Brandon Ingram, par exemple, sera peut-être un frein. Pourtant, quiconque devra choisir au-delà du top 3 aura tout intérêt à considérer le cas Hunter dans sa globalité. L'ailier de Virginia est peut-être le joueur le plus NBA Ready du haut de tableau, avec un jeu offensif déjà très poli (notamment à 3 points, où il est capable de créer son propre shoot) et la capacité tant recherchée en NBA de défendre sur presque tous les postes grâce à des outils physiques idéaux pour la grande ligue. Chez les Cavaliers, il s'est aussi façonné un jeu assez académique et qui correspondra parfaitement aux attentes d'un coach NBA qui saura utiliser au mieux ses qualités. Sa réussite dans l'élite dépend peut-être de l'équipe dans laquelle il atterrira, mais le pari est tentant dans une Draft finalement assez peu profonde de prime abord.

6- Cam Reddish (Duke) - F - 2.03m

Reddish est une petite énigme. Maintenant que l'on a vu la "Duke Trinity" en action, on se dit que l'ailier aurait peut-être dû, dans l'intérêt de sa cote de popularité auprès des scouts, opter pour une équipe où il aurait été le joueur le plus en vue. Evoluer avec Zion Williamson et RJ Barrett n'est pas exactement le contexte idéal pour se signaler sur le plan individuel. Ainsi, on est restés sur notre faim concernant le potentiel, offensif notamment, du Dukie, dont les accomplissements au lycée laissaient présager d'une année très aboutie en NCAA. S'il a connu quelques bonnes périodes, Reddish a brillé par son irrégularité au shoot (36% d'adresse globale) et sa difficulté à s'exprimer derrière les deux locomotives. Néanmoins, et c'est pour ça qu'il reste très estimé, il conserve un petit côté "Paul George en développement" qui ne peut pas laisser insensible. A 2.03m et avec sa longueur, le Pennsylvanien a les atouts physiques pour briller et défendre en NBA. Par fulgurances, on a pu constater que ses qualités techniques n'avaient pas disparu et qu'elles avaient simplement du mal à se manifester dans ce cadre particulier. Ce ne sera sans doute pas le cas, mais Cam Reddish aurait presque intérêt à rester une année de plus sous les ordres de Coach K pour montrer de quoi il est capable dans un rôle majeur. Dans cette Draft 2019, il peut en tout cas aussi bien être un steal (s'il se retrouve dans une meilleure situation qu'à Duke), qu'un flop (s'il a toujours du mal à se faire violence).

7- Romeo Langford (Indiana) - G - 1.98m

Langford a ses partisans et ses détracteurs. Il y a toutefois une constante : l'arrière d'Indiana est l'arrière le plus fluide et élégant de la cuvée, avec un bagage technique au-dessus de la moyenne. S'il a eu du mal à briller dans les gros matches, on l'a quand même vu réussir quelques masterclasses à la finition tout au long de la saison, avec une variété offensive que l'on n'imagine pas être sous-exploitée en NBA. Il y a du travail, évidemment. Son shoot extérieur est inégal et il devra aussi montrer que les bribes de bonne défense qu'il a su afficher à l'occasion peuvent faire de lui un joueur solide de ce côté du terrain dans la grande ligue. Voilà en tout cas un joueur que l'on imagine tourner rapidement autour des 20 points de moyenne et être, pourquoi pas, le chef de file d'une équipe qui aspire à passer du bas de tableau au top 10 d'une Conférence.

8- Jaxson Hayes (Texas) - C - 2.11m

Dans une classe sevrée d'intérieurs à fort potentiel, en voilà un dont la cote ne cesse de monter. Une équipe qui rêve d'un pivot "stretch" passera son chemin sur Jaxson Hayes. Toutes les autres se convaincront, sans doute à juste titre, qu'il y a encore une place pour les big men avec des jambes, du souffle et du jump. Offensivement, Hayes a déjà une panoplie solide et propre. En termes de dissuasion et de protection du cercle, le talent est également là et on ne doute pas que plusieurs GM en manque d'intérieurs se rueront sur lui une fois les joueurs de périmètre partis.

9- KZ Okpala (Stanford) - F - 2.05m

Un petit coup de coeur. On le met bien plus haut que la plupart des Mock Drafts qui voient en lui un joueur de top 15 ou 20 tout au mieux. Stanford n'est généralement pas un gros pourvoyeur de talents NBA, mais on aime beaucoup ce que propose Okpala pour sa deuxième saison universitaire. Sur les postes 3 et 4, sa longueur et son moteur sont de vrais atouts et il a développé ces derniers mois un talent de scoreur (17.3 points de moyenne) après des débuts difficiles, en shootant à 37% à 3 points malgré une mécanique toujours en développement. Sa défense est elle aussi en progression et il a le gabarit pour être un joueur très fiable dans ce secteur dans quelques années.