« N’importe lequel des quatre prospects majeurs de la draft 2018 aurait été choisi en premier s’il s’était présenté en 2017 », assure un scout NBA. « Ce n’est pas un pique envers la classe 2017. La cuvée actuelle est plus profonde que la prochaine. Mais il n’y a aucun franchise player dans le lot alors qu’il y en a plusieurs dans la classe 2018. »
Les quatre prospects majeurs auxquels le scout fait référence sont Luka Doncic, Michael Porter Jr, DeAndre Ayton et Marvin Bagley III. Hormis Doncic, qui fait des merveilles au Real Madrid, les trois autres n’ont pas encore joué le moindre match en NCAA. L’enthousiasme est donc forcément de mise. Leurs faiblesses n’ont pas encore été exposées. Ils dominaient tous au lycée, à un niveau évidemment trop faible pour que leur potentiel réel soit dévoilé. Ce discours, le fameux « machin aurait été premier s’il s’était présenté telle année », nous y avons le droit chaque année en novembre. Juste avant que la saison NCAA démarre. Par contre, là où c’est intéressant, c’est qu’il est vrai que les scouts ont toujours jugé la cuvée 2017 comme vraiment profonde mais sans « prospect immanquable ». Ces Kyrie Irving, Anthony Davis, Karl-Anthony Towns, Ben Simmons. En gros, ces futurs franchise players. La classe 2017, elle rappelle celle de 1999 : plein de bons joueurs mais pas de vraie pure superstar. La draft 2018 est donc plus chargée à ce niveau-là. Ça promet.La draft 2018, encore plus puissante que la cuvée 2017 ?
Un scout estime que les quatre prospects phares de la prochaine promotion auraient tous été choisis en première position s’ils s’étaient présentés en juin dernier.
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