Seizième choix, Ron Artest
Réputé pour ses déclarations rocambolesques et ses frasques, Ron Artest, maintenant Metta World Peace, a d’abord été un excellent joueur de basket. Proche des 20 points de moyenne pendant plusieurs saisons tout en étant l’un des meilleurs défenseurs de toute la NBA. Ses pétages de plomb l’ont sans doute fait passer à côté d’une carrière un peu plus glorieuse sur le plan individuel. Mais en acceptant de devenir un joueur de devoir, il a décroché une bague, aux Lakers, en 2010, en plantant le tir le plus important du Game 7.
Vingt-quatrième choix, Andreï Kirilenko
Encore un qui aurait mérité de débarquer dans une NBA plus moderne. Et encore une carrière écourtée par les blessures. Mais avant ça, « AK-47 » a tout de même été un joueur très complet. Star du renouveau du Jazz après les départs de John Stockton et Karl Malone.
Cinquante-septième choix, Manu Ginobili
Et le meilleur pour la fin ! Si Manu Ginobili n’a rejoint la NBA qu’en 2002, après avoir mis l’Europe à ses pieds, il appartient officiellement à la cuvée 1999. Les Spurs ont eu le flair – ou la chance – de le piocher à la toute fin du second tour cet Argentin. L’Argentin a ensuite eu la carrière que tout le monde connaît. Quadruple champion NBA, sixième homme fantasque, All-Star, génie… le seul Hall Of Famer de la promotion.
C’est justement ce qui manque à cette Draft 1999 pour vraiment figurer parmi les meilleures de tous les temps. Une ou deux vraies superstars de plus.