Quatrième choix, Lamar Odom
Sachez que Lamar Odom ne figure pas parmi les neufs All-Stars de cette cuvée. Et pourtant, comment ne pas le citer ? Personne ne savait réellement à quel poste le faire jouer à son arrivée en NBA. Meneur ? Ailier ? Intérieur ? Il avait les capacités pour assurer partout sur le terrain ! Les Clippers lui ont donné les clés du jeu et l’équipe est soudainement devenue sexy à souhait. 17-8-5 pour a deuxième saison en NBA quand même. Un avenir de star l’attendait.
C’est finalement dans un tout autre rôle qu’il a effectué ses meilleures années. Sixième homme. Toujours à Los Angeles, mais aux Lakers. Grand ami de Kobe Bryant, coéquipier de luxe et homme fort du système de Phil Jackson, Odom a fortement contribué aux deux titres de 2009 et 2010. Avant de sombrer. Dans l’alcool. La drogue. La dépression. Au point de passer tout près de la mort. Encore un joueur qui a sombré trop tôt. Aujourd’hui, il s’en remet. Doucement. Et c’est tout ce qui compte.
Sixième choix, Wally Szczerbiak
Un nom imprononçable mais un ailier très solide – un habitué des salles de musculation – qui s’est acheté un tir en cours de carrière pour devenir un All-Star et un sniper à trois-points. Le meilleur lieutenant de Kevin Garnett aux Timberwolves. Mais aussi le soutien de Paul Pierce aux Celtics, de Kevin Durant aux Sonics et de LeBron James aux Cavaliers. Il n’a pas été une superstar mais des grands joueurs, il en a connus un parquet.
Septième choix, Richard Hamilton
Richard Hamilton, plus connu sous le diminutif RIP, a eu l’honneur d’être le side-kick de Michael Jordan aux Wizards. Jusqu’à ce que MJ se lasse et l’envoie à Detroit en l’échange de Jerry Stackhouse. Une bénédiction pour Hamilton, avec le recul. Parce que c’est aux Pistons qu’il s’affirmera comme une pièce maîtresse en NBA. Un All-Star à 20 points par match. Un fil de fer redoutable en sortie d’écran. Un tireur d’élite de loin. Un défenseur féroce. Et surtout, un champion NBA. Un cadre de l’équipe du Michigan sacrée en 2004.