Une décennie de petits anges partis trop tôt

Sur la thématique de la fin de la décennie NBA en cours, voici une liste de joueurs qui ont disparu un peu trop vite des radars malgré une vraie hype.

Une décennie de petits anges partis trop tôt

Jimmer Fredette, la hype l’a tué

Jimmer Fredette devait faire un carton en NBA. Considéré comme un artilleur incroyable à longue distance, le #10 pick de la Draft NBA 2011 était vraiment très attendu. La hype était énorme, les Sacramento Kings tenaient un véritable joyau. On peut le dire, il était même une superstar en NCAA après ses exploits avec Brigham Young où il explosait tous les records. Et puis la catastrophe. Le pauvre Jimmer est devenu un bust. Et un vrai de vrai ! Malgré une « Jimmermania » chez les fans, avec son maillot en rupture de stock, Fredette ne confirmera jamais les attentes placées en lui sur le terrain. En difficulté pour s’adapter physiquement à cette ligue, il sera baladé entre plusieurs franchises, avant des expériences en Chine et en Europe. Un dur retour sur terre.

Brandon Roy

Et si Brandon Roy avait eu des genoux à la hauteur de son talent ? Il s’agit d’une question qui va hanter les fans des Portland Trail Blazers (et même de la NBA) pour toujours. Le #6 pick de la Draft 2006 a été un immense crève-cœur. Véritable chouchou du public dans l'Oregon, Roy impressionne par ses qualités offensives et remporte, très facilement, le titre de rookie de l’année. Sélectionné au All-Star Game dès sa deuxième saison, l’arrière devient le leader de son équipe et s’impose comme l’un des meilleurs à son poste sur la fin des années 2000, avec Kobe Bryant et Dwyane Wade. Tous les observateurs sont unanimes : ce jeune homme va marquer son époque de son empreinte. Après une troisième saison en NBA de grande qualité, Portland le blinde pour 82 millions de dollars sur 5 ans. Mais à partir de cet exercice 2009-2010, les problèmes commencent. Toujours performant et convié au ASG, Roy ressent des douleurs à un genou. Avant les playoffs, il est même opéré et son équipe ne passe pas le premier retour malgré son retour express. A partir de ce moment-là, Roy n’a plus été le même joueur et le verdict tomba : il souffrait d’un manque de cartilage au niveau de ses genoux. Face à la menace de ne plus pouvoir marcher, B-Roy était limité à l’entraînement, mais aussi dans les matches. Malgré une ultime fulgurance en playoffs face aux Mavericks (18 points dans le dernier quart-temps pour un come-back incroyable), Roy arrête les frais 6 mois plus tard en décembre 2011, au début de cette décennie. On le verra faire un comeback express pour 5 match chez les Wolves en 2012-2013, mais sans succès. Il est aujourd'hui coach en high school, où sa cote est élevée.