NBA : Une décennie de petits anges partis beaucoup trop tôt

Larry Sanders, la folie des pilons

Comment signer un contrat de 44 millions de dollars sur 4 ans et prendre sa retraite un an plus tard, à 27 ans ? Demandez à Larry Sanders. Le pivot des Bucks, à l'époque, sortait d'une belle année en tant que spécialiste de la dissuasion près du cercle. Les problèmes personnels se sont enchaînés et Sanders a intensifié son rythme de recours à fumette. Pas plus passionné que ça par le basket, il préfère se concentrer sur sa fibre artistique et, après un retour avorté en 2015-2016 à Cleveland, lâche définitivement l'affaire.

Les maillots à manches

Une opération marketing qui n'était pas forcément une mauvaise idée au départ. Sauf qu'ils ne se sont pas vendus et que les joueurs s'en sont plaint, LeBron James en tête. Le King n'a pas aimé ces maillots et l'a fait savoir. Dès sa prise de pouvoir en NBA en remplacement d'Adidas, Nike ne reprendra pas le flambeau, laissant ces jerseys au placard après seulement quatre années d'existence.

Rodrigue Beaubois, un espoir gâché…

Rodrigue Beaubois avait assurément le talent nécessaire pour réaliser une belle carrière en NBA. Malheureusement, le Français n’a pas réussi à faire son trou dans la grande Ligue. En 4 ans aux Dallas Mavericks, le meneur a été pourtant capable de fulgurances. Lors de son année rookie, il a notamment planté 40 points face aux Warriors. Mais par la suite, les blessures l’ont empêché de se développer, avec plusieurs opérations au pied. Miné par les problèmes physiques et trop irrégulier, Beaubois remportera tout de même une bague de champion en 2011 avec les Mavs, avant de quitter la NBA par la petite porte en 2013. Revenu en Europe, il s’est imposé comme un joueur solide, mais sa carrière aurait dû être bien plus grande.

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