Chris Paul, Gordon Hayward : Les 5 performances de la nuit en NBA

De Chris Paul à Gordon Hayward, un point sur les cinq performances et contre-performances marquantes de la nuit en NBA.

Chris Paul, Gordon Hayward : Les 5 performances de la nuit en NBA

Chris Paul (Phoenix Suns)

Le soufflet est retombé pour les Suns. Les derniers finalistes débutent bien mal la saison avec déjà 3 défaites en 4 sorties. Ils se sont inclinés contre les Kings cette nuit, avec un panier assassin d’Harrison Barnes au buzzer. Une performance décevante résumée par la prestation individuelle de Chris Paul au scoring. Le meneur All-Star a distribué 8 passes décisives mais il n’a marqué que 6 points en manquant cruellement d’adresse : 1 sur 10. Une tendance qui se dégage après une semaine. CP3 manque de jus. Il pointe à 12 unités, 39% aux tirs et 30% derrière l’arc pour l’instant. Et Phoenix est à la peine. La saison est encore longue et Paul – qui prolongé pour une centaine de millions cet été – a le temps pour se relever. Mais le retour à la réalité est compliqué.

Gordon Hayward (Charlotte Hornets)

Il fait moins de bruit et il est moins spectaculaire que ses jeunes coéquipiers LaMelo Ball et Miles Bridges. Mais Gordon Hayward excelle tout autant depuis le début de la saison. L’avènement d’autres stars lui fait sans doute le plus grand bien. Les regards sont moins concentrés sur lui, sur ses performances, son état de santé ou son contrat. Et du coup, il peut se concentrer sur ce qu’il sait faire de mieux : jouer au basket. Parce que quand ses chevilles ne le lâchent pas, Hayward reste un super joueur. Ses 24 points à 9 sur 13 (2 sur 3 derrière l’arc), 5 rebonds, 5 passes, 2 interceptions et 1 block compilés contre le Magic en attestent. Une performance importante pour permettre aux Hornets de décrocher une quatrième victoire en cinq matches. Une performance à l’image de son début de saison. Jusqu’à présent, Hayward tourne à plus de 18 points, 48% aux tirs, 43% à trois-points, 4 rebonds et 5 passes. Il est devenu la troisième option à Charlotte et c’est peut-être ce qui lui correspond le mieux. D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de troisième homme meilleur que lui en NBA.

Montrezl Harrell (Washington Wizards)

En voilà un qui renaît après une saison délicate aux Lakers. Montrezl Harrell n’est pas vraiment fait pour jouer dans une équipe qui joue vraiment le titre. Mais aux Wizards, sans trop de pression, avec un effectif plus homogène ? Il devient parfait. Surtout en sortie de banc. L’intérieur rejoue sur ses forces et maltraite ses adversaires directs à chacune de ses entrées sur le parquet. 25 points et 11 rebonds la nuit dernière et une belle victoire de Washington contre Boston (116-107). La troisième en quatre matches pour les joueurs de D.C. Avec à chaque fois un Harrell explosif et productif.

Scottie Barnes (Toronto Raptors)

Oh, oh. Les supporters des Raptors ont une nouvelle coqueluche. Et on les comprend. Scottie Barnes est le rookie sensation de cette première semaine de compétition en NBA. Parce que le quatrième choix de la draft multiplie les sorties prometteuses et spectaculaires. Comme hier soir, quand il a compilé 18 points, 7 rebonds et 7 passes décisives pour mener les Dinos à leur première victoire à Toronto depuis… février 2020 ! https://twitter.com/NBADraft/status/1453537457459404805 Barnes est un joueur un peu atypique. D’un côté, il est long et hargneux comme un intérieur, ce qui lui permet de marquer beaucoup de points dessus. Avec notamment des tentacules pour scorer après des rebonds offensifs ou en bras roulés. Mais il dispose aussi d’une excellente vision du jeu tout en étant mobile, aérien et explosif. Un mix détonnant. Une vraie pépite.

Kevin Love (Cleveland Cavaliers)

Son 2 sur 9 aux tirs contre les Clippers hier soir ne résume pas la prestation très intéressante de Kevin Love. L’ancien All-Star a surtout compilé 10 points et 10 rebonds en 24 minutes. Un double-double en sortie de banc, avec un différentiel de +9 qui illustre un peu plus son impact sur le terrain. Le vétéran s’est remis à jouer au basket. Pour de vrai. Et ça fait la différence pour les Cavaliers. Il ne peut plus avoir un rôle central ni même une place dans le cinq, surtout avec les jeunes Lauri Markkanen et Evan Mobley devant lui. Mais Love a encore du talent et de la technique. Surtout, il a retrouvé de l’envie. Ses bons passages en sortie de banc, avec un excellent Ricky Rubio à ses côtés, contribuent au succès de Cleveland. La franchise de l’Ohio vient d’enchaîner trois victoires de suite en battant trois adversaires qui ont joué en playoffs la saison dernière. Solide.