L'essentiel des grosses transactions sur le front de la free agency a été réalisé, mais tous les joueurs intéressants n'ont pas encore forcément trouvé preneur. C'est le cas de ces cinq arrières NBA, dont quatre meneurs, dont on vous parle aujourd'hui.
Tyus Jones, 28 ans, meneur
On est presque étonné de voir que Tyus Jones n'a toujours pas d'équipe NBA, tant il était précieux à Memphis dans un rôle de back up de Ja Morant, avant d'être expédié dans le marasme des Washington Wizards. Même dans la grisaille, l'ancien meneur de Duke a trouvé le moyen d'être fidèle à ses qualités, c'est à dire du playmaking solide (7.3 passes de moyenne), un ratio assists/turnovers toujours très au-dessus de la moyenne et une maturité dont n'ont pas profité les Wizards. A 28 ans, Tyus Jones semble aussi bien pouvoir être un meneur titulaire à peu près n'importe où qu'un remplaçant très solide à l'image de ce qu'il avait été chez les Grizzlies. A nos yeux, il sera un steal pour quiconque réussir à le faire signer pendant cette intersaison.
Markelle Fultz, 26 ans, meneur
Lorsqu'il est en capacité de jouer, il n'y a pas grand chose à dire sur l'authenticité de son talent et sur ce qu'il peut apporter à une équipe. Malheureusement, l'ancien n°1 de la Draft n'a joué que 43 matches la saison dernière avec le Magic et 86 en tout sur les trois saisons précédentes. S'il parvient à trouver une fiabilité physique, une équipe ambitieuse capable de lui offrir une quinzaine de minutes par match pourrait se trouver récompensée par ce pari. Son tir à 3 points est toujours inexistant, ce qui est problématique à ce poste et à ce niveau, mais tout le reste est intéressant et pas si loin du niveau élite.
Gary Trent Jr, 25 ans, arrière
Après avoir activé sa player option pour plus de 18 millions la saison dernière, Trent a baissé sa production (13.7 pts de moyenne) dans une équipe de Toronto en roue libre et où il pouvait difficilement s'exprimer au mieux. L'heure est venue de retrouver un peu d'ambition et une meilleure destination pour s'épanouir et apporter sa capacité à shooter notamment. Peut-être peut-il trouver une autre étape intermédiaire pour rappeler sa valeur, au sein d'une équipe avec des objectifs moins élevés dans un premier temps ? En tout cas, on parle d'un joueur qui tourne à 39% en carrière à 3 points, ce qui est un argument de vente assez sexy en 2024.
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Kyle Lowry, 38 ans, meneur
Les meilleurs jours de Kyle Lowry sont clairement derrière lui, mais il a encore un peu de feu en lui, en tout cas suffisamment pour proposer un combo playmaking, expérience et fautes offensives provoquées qui fera le bonheur de quelqu'un. Ce sera peut-être bien Philadelphie, sa ville, qu'il a enfin rejoint après des années à se tourner autour, mais d'autres seront intéressés par ses services. Sur ses 23 matches avec les Sixers la saison dernière, Lowry a shooté à 40% à 3 points, ce qui est toujours intéressant pour des joueurs obligés de se réinventer un peu au moment de leur crépuscule.
Spencer Dinwiddie, 31 ans, meneur
Spencer Dinwiddie a un peu disparu des radars après son passage totalement anecdotique chez les Lakers. On n'a pas retrouvé le guard confiant et tranchant des années Brooklyn, mais peut-être le cadre n'était-il tout simplement pas propice ? Dinwiddie reste un joueur capable de scorer facilement et d'apporter du punch en même temps que de la création en sortie de banc. Il s'agit maintenant pour lui de retrouver une franchise qui le croit capable d'assumer à nouveau les fonctions d'un meneur back up, sans pour autant tenter de convertir tous ses partenaires aux dernières crypto-monnaies à la mode.