Trophée Grain de Riz du salarié vraiment pas respecté par ses patrons : Andre Drummond
Bien évidemment, les Detroit Pistons étaient dans une situation pas vraiment tenable, qu’il fallait absolument changer. Ils végètent depuis trop longtemps dans ce ventre mou dont il est si dur de se sortir en NBA. Pas assez bons pour être satisfaits et faire plaisir aux fans. Pas assez mauvais pour espérer un haut choix de draft. Aucun joueur laissant penser qu’il est capable de changer la donne dans les années à venir. Une masse salariale plombée par deux joueurs certes talentueux, mais qui n’ont pas réussi à faire décoller la franchise pour des raisons diverses (blessure, jeu pas adapté à la NBA moderne). Se débarrasser d’Andre Drummond faisait donc partie des possibilités très largement envisagées. Surtout que peu d’équipes risquent d’avoir du cap space cet été, et que quasiment aucune, dans cette NBA, ne considère son profil comme une priorité. Dede allait donc très probablement activer son option à 28,75 millions cet été. Pas une bonne nouvelle pour les Pistons. Et s’il avait décidé de tester le marché, ils n’auraient rien reçu en échange. Le trade semblait donc inévitable. Mais que Detroit se soit contenté de si peu en échange est déjà insultant en soi. Et très symbolique de la manière dont la française le voyait. Certes, dans ces conditions, ils n’allaient pas non plus récupérer des contreparties dingues. Mais ils auraient certainement pu trouver mieux que deux joueurs approchant la trentaine et n’ayant quasiment aucun impact et un pick au second tour dans trois ans. Déjà que le pauvre big man va jouer dans un des rares clubs plus déprimants que les Pistons, mais en plus il doit subir l’affront d’être tradé contre rien… Difficile à encaisser quand on s’est démené pendant des années à maintenir cette équipe à flot. En se donnant corps et âme, à gratter des rebonds en pagaille, à scorer, à défendre, pour ne pas que cette franchise sombre. Le pire dans tout ça ? Les Pistons n’ont même pas pris la peine de le tenir au courant. Oui, il devait s’y attendre. Mais ne pas être prévenu ? C’est quel manque de respect ? On n’a pas vu pire cette semaine. Hormis dans cette vidéo exhumée hier où on entend Isabelle Balkany tenir des propos d’une dinguerie totalement dingue…Il ne s’agit pas là de comparer les niveaux de manque de respect, les situations ne sont bien évidemment pas les mêmes. Et puis, Andre Drummond n’est pas victime de racisme. Bref, on ne dit pas que c’est la même chose : si on est triste pour Dede, on est en revanche rempli de rage en voyant cette vidéo. Par contre, les mécanismes qui poussent ces « patrons » à n’avoir strictement aucun respect et aucune considération pour ses employés qui pourtant leur apportent beaucoup, participent de la même dynamique. En ce sens, il y a manque de respect total dans les deux situations. Et si les Pistons décident de présenter leurs excuses pour la manière dont se sont déroulées les choses, on ose espérer que ce sera de façon moins honteuse…mais PARDON ?! pic.twitter.com/zh0cyds07K
— arthur (@lfbarthur) February 7, 2020
😂😂Gros fou rire de "Grain de riz" et "Makrout, graine de semoule"... Comme cela fait du bien de se détendre ! #Balkany #racisme pic.twitter.com/1bx06WhRWp
— Isabelle Balkany (@ibalkany) February 7, 2020