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AVN Award Manuel Ferrara du jeune Français parti à la conquête des Etats-Unis : Sekou Doumbouya
Les débuts de Sekou Doumbouya, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? Mais si, un athlète français, qui a déjà montré tout son potentiel dans l’hexagone et même sur le continent. Qui part à la conquête des Etats-Unis, là où la concurrence est la plus grande, où le niveau est le plus relevé. A qui il ne faut que très peu de temps pour marquer les esprits. Et obtenir l’admiration des fans et le respect des techniciens et de ses pairs. Qui est de plus en plus appelé pour utiliser et exposer ses talents. Dont on se dit qu’il va peut-être être l’un des meilleurs de sa catégorie un jour. Même s’il n’y a aucune certitude quant au fait que Sekou atteigne le niveau de cet illustre prédécesseur, ses débuts ne vous rappellent pas quelqu’un ?
Mais, non pas Tony Parker. Enfin, oui, comme Sekou, TP s’est vite imposé dans la ligue. Les deux ont même intégré le 5 majeur de leur équipe NBA respective à tout juste 19 ans. Et ce au bout de quelques matches. Malgré des débuts pas toujours réguliers, ils ont produit dès leurs premières apparitions quelques matches impressionnants, avec des stats rares pour des joueurs aussi jeunes. Et si rien ne dit que Sekou Doumbouya aura le même impact que Tony Parker - on est encore très, très loin de là - les débuts ont effectivement des similitudes.
Mais visons encore plus haut. Puisqu’on en est à rêvé d’un futur, autant comparer ses débuts à ceux du Français qui est devenu l’athlète numéro 1 aux Etats-Unis dans sa discipline. 4 fois MVP pour AVN, 4 fois MVP pour XRCO, plusieurs fois distingués pour ses performances en un contre, en un contre deux ou pour son scoring backdoor. Manuel Ferrara, qui n’avait plus rien à prouver en Europe, s’est imposé petit à petit aux Etats-Unis pour finir par rapidement dominer le game.
On souhaite bien évidemment la même ascension fulgurante à Sekou. Après tout, comme Manu, il n’a rien à envier à ses homologues américains d’un point de vue athlétique. Au contraire. Sa puissance, son envergure, son épaisseur, comme celles de Ferrara, sont impressionnantes. Alors oui, il lui manque peut-être une peu d’expérience, de lecture de jeu et de finesse. Mais c’est en multipliant les oppositions que l’acteur a développé ce sens du jeu et cette technique qui font de lui l’un des GOAT. Et rien n’interdit de penser que Sekou affinera lui aussi tout ça au fur et à mesure des matches. Car effectivement, pour l’instant, il est encore Raw… Mais n’est-ce pas justement le nom de la série de films qui a fait passer Ferrara numéro 1 dans le coeur des fans ?