Voici nos trophées. Kevin Durant et Gerald Green ont bien mérité les leurs.
Label Natalie Portman du « Je ne suis pas qu’un physique » : Gerald Green
Avant, lorsqu’on évoquait, Gerald Green, on pensait tout de suite à sa détente de Marsupilami (1,22 m de détente verticale) et à ses dunks en très haute altitude mais ça c’était avant. En effet, depuis le début de la saison, le Texan s’impose comme un élément majeur des Suns… et pas seulement pour son sens du spectacle. A son arrivée dans la ligue en 2005, Green a très vite été catalogué de « trampoline man », sa victoire lors du Slam Dunk Contest de 2007 semblait d’ailleurs confirmer cette tendance. Après quelques passages sur les bancs de Boston, Minnesota, Houston et Dallas, le joueur a été forcé de s’exiler pour parfaire son jeu (Russie et Chine), c’est bien connu, nul n’est prophète en son pays. De retour dans la grande ligue, Green saisit sa chance d’abord aux Nets puis intègre la rotation des Pacers l’année dernière. Débarqué dans l’Arizona durant l’été, il prouve match après match qu’il n’a pas seulement du jump. Le joueur tourne à presque 14 pts de moyenne (à 43,3% de moyenne et 37% à 3 pts) et 3 rbds en 28 minutes de temps de jeu. Sa prestation d’hier face aux Sixers (30 pts à 10/12, 2 rbds, 2 pds, 3 blks mais tout de même 4 TOs en 28 minutes) prouve bien qu’on avait eu tort de le juger seulement sur ses qualités physiques.
Gerald n’est pas la seule personne victime de son physique. Natalie Portman connaît bien le problème plutôt ravissante, l’actrice israélo-américaine pourrait passer pour une de ces poules qu’Hollywood nous produit en masse. Arrivée très tôt sur les plateaux de cinéma, elle n’avait que 12 ans lorsqu’elle a obtenu le rôle de Mathilda dans "Léon". Elle aurait très bien pu connaître le même (triste) sort que les autres enfants stars des 90’s (remember Malcaulay Culkin ou encore Mary Kate et Ashley Olsen). Pourtant, Natalie avait quelque chose de plus que ces collègues… du talent et un cerveau. En plus d’enchaîner les rôles, la belle Natalie entame un cursus de psychologie à Harvard, qu’elle obtiendra brillamment. Elle part ensuite à Jérusalem pour étudier l’arabe, l’hébreu, l’Histoire de l’Islam, l’Histoire d’Israël et l’anthropologie de la violence à l’Université. Si elle a brillé pendant ses études, sa carrière d’actrice, elle aussi, atteint des sommets. En 2011, elle est oscarisée pour son rôle de danseuse de ballet dans "Black Swan". Bref, à l’instar de Gerald on aurait bien tort de résumer Natalie à son physique.
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