Voici notre trophée. Les Charlotte Bobcats ne l’ont pas volé.
Chaque soirée NBA a son lot de surprises, de perfs, de dégringolades, d’humiliations et/ou de révélations. Comme ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver en un coup d’œil, voici ceux qui, selon nous, se sont le plus distingués… pour le meilleur ou pour le pire. Ce sont les NBA awards de BasketSession.
Label Bonnie Rotten & Tory Lane des spécialistes des orgies : Charlotte Bobcats
Depuis la création de la franchise, les Charlotte Bobcats font partie des équipes dont on se moque allègrement. Que ce soit pour leurs choix de draft (Adam Morrison, Bismack Biyombo, Michael Kidd-Gilchrist…), le choix des maillots (remember les maillots oranges ?) ou leurs résultats sportifs (la franchise a tout de même le plus faible pourcentage de victoire sur une saison), les faits sont là. Pourtant cette année, les Bobcats ne font plus rire personne. L’arrivée d’Al Jefferson et la nullité des autres équipes de l’Est ont permis à la franchise de Caroline du Nord d’être un sérieux candidat pour les playoffs (ce serait la deuxième qualification pour la post season de l’histoire des Cats). Cette saison a beau être satisfaisante, il est toujours difficile de renier son passé. En effet, les joueurs de Steve Clifford ont été les témoins privilégiés des deux plus grosses orgies offensives de la saison. Le 24 janvier au Madison Square Garden, Carmelo Anthony a passé 62 pts à la défense des Bobcats (record en carrière pour le joueur et plus grosse perf’ offensive du Garden). Hier soir, c’est LeBron James qui a mis à mal la nouvelle image de la franchise en passant 61 points (record du joueur et de la franchise). Ces deux performances devraient permettre aux Bobcats de rester dans l’Histoire de la NBA alors même que la franchise va changer de nom la saison prochaine.
Une propension à se laisser trouer de toute part qui n’est pas sans rappeler Bonnie Rotten. En effet, cette jeune actrice d’art et d’essai est elle aussi en train de se faire une place de choix dans l’Histoire de sa discipline. Il faut dire qu’à seulement 20 ans et deux ans d’activité, Bonnie commence à avoir un palmarès qui a de la gueule grâce notamment à son travail dans les scènes « d’équipe ». Un sens du partage qui lui a valu d’être récompensée à la dernière cérémonie des AVN awards (un trophée pour son Teamwork auquel on doit rajouter celui de la soliste de l’année). Des prouesses qui ne sont pas sans rappeler les performances de LA référence dans ce domaine qu’est la grande Tory Lane. Pourtant grâce à son génie et beaucoup d’abnégation Tory a su se diversifier et ne pas rester cantonner à ce que l’on savait déjà d’elle, une grande professionnelle qui n’a pas peur du nombre. On souhaite d’ailleurs à Bonnie et aux Bobcats (enfin les futurs anciens-ex Hornets) de se reconstruire et de gagner notre respect comme Tory a su le faire.