Cette année, le All-Star Game fait peau neuve, ou plutôt l’inverse. La NBA a officiellement annoncé, ce mercredi, le rétablissement de l’événement dans son format d’origine, qui oppose les deux conférences de la ligue. Dès 2024, elle renouera avec les racines du match, tel qu’il a été inauguré en 1951.
Le 18 février, au Gainbridge Fieldhouse d’Indianapolis, l’événement emblématique de mi-saison reviendra à son état « naturel ». Fini les « Team LeBron », la draft des joueurs, l’objectif de score… La traditionnelle confrontation Est contre Ouest, en quatre quart-temps de 12 minutes, reprendra ses droits.
Toutefois, certaines choses resteront les mêmes. Un capitaine sera toujours nommé dans chaque équipe. Il s’agira du joueur recevant le plus de votes de la part des fans dans sa conférence. Aussi, l’équipe victorieuse pourra toujours choisir l’association à laquelle la NBA fera un don.
Le communiqué officiel de la NBA : https://t.co/m8KZOBf8EQ pic.twitter.com/iIC8wZlaHP
— Benjamin Moubèche (@BenjaminMoubech) October 25, 2023
Un aveu d’échec de la NBA, à l’approche de la grande échéance
À l’approche de la renégociation des droits TV, le contrat en place arrivant à terme à la fin de la saison 2024-2025, cette marche arrière constitue un aveu d’échec pour Adam Silver et les dirigeants de la NBA. Il y a cinq ans, ils ont mis en place de nombreux changements dans l’espoir de raviver l’intérêt du All-Star Game, qui séduit de moins en moins les spectateurs, sans succès.
La dernière édition du match des étoiles a été la moins regardée de l’Histoire. Avec seulement 4,59 millions de téléspectateurs et une part d’audience de 2,2 %, elle a établi de nouveaux records de médiocrité. Ce revirement ressemble en tous points à une tentative de reprise en main pour aborder les négociations avec un peu plus d’assurance.
Plus personne ne s’intéresse au All-Star Game, c’est statistique