La NBA est un business où les (meilleurs) joueurs sont ses principaux arguments de vente. Les superstars étant bien sûrs les « produits » phares. Si les fans se déplacent dans les salles en payant tickets, maillots et autres goodies, ce n’est souvent pas seulement pour regarder du basket ou soutenir leur équipe mais plutôt voir de près (ou pas) leur joueur préféré. Sauf qu’il y a de plus en plus de chances que ce dernier manque à l’appel.
En effet, entre les blessures, le load management… les stars NBA manquent chaque année leur lot de matches. Ce qui n’échappe pas à Adam Silver, qui avoue être préoccupé par sa tendance. Il craint que cela devienne de plus en plus courant.
« Ce n’est pas comme si j’avais une vraie solution à apporter », admet aussi le commissionnaire. « Les blessures constituent une partie du problème. Ensuite, il faut créer d’autres sources de motivation pour les joueurs. Peut-être à travers de nouveau format comme des tournois au cours de la saison. Et je l’ai toujours dit : s’il y a trop de matches, on doit aussi se pencher sur la question. Le style de jeu a changé, ainsi que la manière dont ça impacte le corps des joueurs. »
Adam Silver essaye encore de mettre en place son idée de tournoi, façon Leaders Cup en Jeep Elite ou à l’instar des coupes nationales dans le foot. Quant aux nombres de matches, le nerf de la guerre, ça reste l’argent. Tout le monde veut jouer moins mais sans gagner moins. Et la NBA, elle est capitaliste, sarkozyste, macroniste, bref, elle ne fait pas dans le social.
N’empêche qu’avec une vingtaine de matches manqués par LeBron James, mais aussi des absences répétées pour Stephen Curry, Chris Paul, Joel Embiid, Giannis Antetokounmpo, Kawhi Leonard, Paul George, Damian Lillard et compagnie, il va falloir sérieusement se poser les bonnes questions.