NBA2K22 reste un must : on aimé/on a moins aimé

NBA2K22 vous fera une fois de plus passer de magnifiques moments de basket virtuel. Tout n'est pas parfait, mais cette édition reste de très haut niveau.

NBA2K22 reste un must : on aimé/on a moins aimé
NBA2K22 est sorti il y a maintenant deux mois et on a pu prendre le temps de l'apprivoiser au quotidien, pour livrer un verdict franc et pas trop hâtif. Cet opus 2022 n'est pas parfait, évidemment, puisque ce concept n'est pas raisonnablement atteignable dans une simulation de sport. Mais il est assez indiscutablement excellent et il est difficile de ne pas ressortir de l'expérience de jeu casual ou même un peu poussée - les hardcore gamers auront peut-être un autre avis - sans avoir pris du bon temps. Noël est dans un mois, on dit ça, on dit rien...

On a aimé

- Le système d'énergie et de fatigue a été repensé. La réussite ou non du tir du joueur est étroitement liée à son état physique. Conséquence vraiment appréciable, le rythme et la fluidité des rencontres, particulièrement sur le plan offensif, sont les meilleurs de la série depuis au moins quatre opus. - Le réalisme accru dissuade a priori de prendre des shoots dans tous les sens et de transformer le jeu en arcade, même si l'évolution du basket NBA est prise en compte et ne vous empêche pas de claquer 10 paniers à 3 points dans une partie si les efforts de votre joueur sont bien dosés. On a en tout cas moins l'impression de pouvoir shooter de n'importe où avec un fort taux de réussite. - Défensivement, l'accès à la raquette est plus périlleux que dans NBA2K21, qui avait déjà changé un peu les lignes à ce niveau-là. Globalement, le jeu est plus "nerveux" lorsque l'on se trouve en phase défensive. Là aussi, c'est appréciable, même si on ne peut pas presser et oppresser de manière irréfléchie sans conséquence. - Le boulot effectué sur la WNBA a encore passé un petit cap. Créer sa propre joueuse et tenter de dominer la ligue est franchement plaisant. Sur le plan graphique et mécanique, il y a encore un peu de travail et de rafraîchissement à faire, mais on est dans la bonne direction. - Le décorum autour des matches, le réalisme de ce qui se passe sur et autour du terrain, atteint un level inégalé, comme on pouvait s'y attendre. - Les développeurs ont mis le paquet sur My City, un univers parfois déroutant, mais absolument somptueux graphiquement. - Scénaristiquement, les options à la disposition du joueur dans le mode My Career sont multiples et particulièrement excitantes, notamment pour lancer sa carrière, puis gérer son image de marque et ses contrats. Le mode carrière est globalement très bon, avec un accès immédiat à My City et un système de quêtes intéressant. La possibilité de devenir un influenceur ne plairait pas à tout le monde, mais l'expérience est assez fun. - Le retour de la Draft dans My Team. - Que Luka Doncic soit le cover athlete. Que Candace Parker le soit aussi.

On a moins aimé

- L'expérience de jeu est de qualité assez nettement supérieure sur les consoles Next Gen et il y a cette fois un vrai gap entre, par exemple, les versions PS4 et PS5 sur différents aspects, comme le building sur le mode My Player. - On n'est toujours pas sur du pay to play pur et dur, mais l'importance de la monnaie virtuelle (et de la monnaie réelle) pour développer son joueur et accéder aux plus hautes sphères de jeu est bien trop importante et peut créer des disparités entre les joueurs prêts à dépenser et les autres. - On aimerait un coup d'accélérateur encore plus important sur la WNBA, pour laquelle il y a déjà eu une belle avancée, mais il faut absolument que le prochain opus offre strictement les mêmes possibilités que pour la NBA. NBA 2K22 : Luka Doncic, Candace Parker et trois légendes sur les superbes couvertures