"Nous avions déjà reproduit la carrière de Michael Jordan, donc nous devions réfléchir sur ce que nous allions faire en intégrant LeBron et tous ses grands exploits. Les records sont fait pour être battus et donc le joueur aura la possibilité de contrôler la carrière de LeBron pour les six prochaines années. C'est là que nous avions vraiment envie de créer un mode histoire."Pour être plus précis, l'utilisateur a d'abord deux options : 1 - Rester au Miami Heat et tenter de décrocher au moins cinq bagues en six ans (afin de battre évidemment le record de MJ). 2 - Opter pour le mode fantaisie, et ainsi jouer pour d'autres équipes que le Heat. Histoire de ne pas trop en dévoiler et de conserver certaines surprises, Jones choisit l'option numéro une. Dans ce nouveau mode de jeu, il n'est pas question de disputer l'intégralité des rencontres de la saison mais uniquement six matches clés, six défis qui, une fois validés, permettront au King de jouer une nouvelle finale NBA. En l'occurrence, pour l'option une, James doit d'abord remporter la finale 2014 face... aux Houston Rockets. Ouais, pourquoi pas. NB : Chandler Parsons n'a pas été gâté pour ce qui est de la modélisation... Pour les plus curieux, sachez que le mode fantaisie n'offre malheureusement pas la possibilité de rejoindre n'importe quelle équipe... Autrement dit, impossible de faire signer LeBron James aux Bobcats, histoire de le voir bosser sous les ordres de Michael Jordan. Place aux matches d'exhibitions et à l'autre grande nouveauté : la présence de certaines équipes européennes. Le développeur décide donc de se faire un petit Miami Heat - Olympiacos et là, un grand ouf de soulagement... Les double-vainqueurs de l'Euroleague en titre ne sont pas sous-notés ! Ils ont même 99 en attaque, la même note que le Heat. En revanche petite déception, à part pour les matches amicaux, les grandes équipes européennes ne servent à rien dans le sens où elles ne sont incluses dans aucun mode (donc pas la possibilité de récupérer un Nikola Mirotic à Chicago par exemple). Rob Jones met en avant un tas d'animations supplémentaires, mouais on y croit mais il y a fort à parier que la version Playstation 4 (nouvelle génération donc) sera bien mieux fournie à ce niveau-là. En matière de graphisme, idem, le jeu est très proche de son prédécesseur NBA 2K13. En revanche, les moves semblent un peu plus variés et un peu plus réalistes que par le passé, notamment dans l'attaque du cercle.
"On s'est rendu compte que les layups étaient souvent toujours les mêmes, désormais il y a plus de moves", assure Rob Jones.
Game time !
Allez, fin de la présentation, place au jeu. On nous donne évidemment l'occasion de chauffer un peu la manette. Les journalistes présents se défient donc en un-contre-un. On se lance dans un petit Boston Celtics - Fenerbahçe, BS défendant les couleurs de l'Ülker. Premier constat, l'amélioration du spacing voulue par les développeurs se fait immédiatement ressentir. En effet, les joueurs se placent mieux évitant ainsi les mêlées au milieu de la raquette comme ce fut le cas dans NBA 2K13 (tiens Derrick tu pénètres ? Attends je coupe, ah tiens tous les joueurs coupent en même temps). Il est donc plus facile de construire en attaque placées. PS : Bojan Bogdanovic prend feu à trois-points. PS 2 : il finira homme du match."Le spacing est très important dans le basket et nous avons voulu retranscrire ça dans le jeu. C'est plus fluide, plus instinctif, notamment grâce au joystick droit qui permet désormais de contrôler les dribbles mais aussi les tirs et les passes."Le joystick droit, justement. Utilisé pour le shoot dans les anciens NBA 2K, puis pour le dribble en 2013, il fait donc tout à la fois dans NBA 2K14. Des mouvements rapides enclencheront des dribbles, un geste plus soutenu déclenche le tir et enfin une pression de la gâchette gauche avec une rotation du stick permet de faire des passes aveugles plutôt spectaculaires.
"La mise en place des systèmes a été simplifiée. Il suffit d'une pression pour demander un écran, un bouton permet d'appeler rapidement un système, etc."NBA 2K14 est en effet assez agréable à jouer et la prise en main se fait rapidement. L'opus est donc dans la lignée de la saga à succès. En revanche, on est loin d'une révolution mais plutôt une transition. D'ailleurs les plus patients feraient bien d'attendre la sortie du jeu sur Playstation 4... Rob Jones nous a d'ailleurs expliqué que la version nouvelle génération présentera bien plus d'évolutions, mais les développeurs préfèrent pour l'instant garder le silence histoire de ne pas démotiver les acheteurs potentiels sur les consoles actuelles... Donc, oui, "it only begins" pour NBA 2K14. Le jeu sera peut-être (probablement) la meilleure option pour taper la balle sur console. Mais il semble y avoir encore de la place pour faire des progrès significatifs dans les années à venir...