Les 10 joueurs les plus décevants de la saison

On les attendait bien plus beaux et performants, mais ils n'ont pas répondu présents. Voici les joueurs les plus décevants de la saison.

Les 10 joueurs les plus décevants de la saison

Gary Harris (Denver Nuggets)

Tiens, encore un joueur dont on attend qu'il passe un cap, mais qui n'y parvient pas. Comme souvent dans ces situations, les problèmes physiques sont pénalisants et expliquent en partie la stagnation. Denver reste pourtant très patient à son égard, notamment parce qu'il continue de faire le job en défense. Les Nuggets tournent bien, mais lui n'a pas tellement la production d'un arrière titulaire dans une équipe qui vise la finale de Conférence en NBA. Parmi les postes 2 de la ligue, Harris ne figure qu'au 48e rang au classement du real plus/minus et ses statistiques plus traditionnelles ne décollent pas, c'est un euphémisme. Autant en volume qu'en efficacité, Gary Harris a régressé malgré un temps de jeu supérieur : 10.4 points de moyenne contre 12.9 la saison passée, avec un vilain 33% à 3 points, un secteur où des progrès étaient là aussi attendus de sa part. Mike Malone l'apprécie et compte sur son énergie pour aider Denver à briller en playoffs. De bonnes performances l'aideraient sans doute à justifier davantage un contrat qui va lui faire gagner près de 20 millions de dollars la saison prochaine.

Kevin Knox (New York Knicks)

Taper sur les jeunes joueurs, surtout ceux des Knicks, est un peu facile. Malheureusement, il y a parfois des choses qu'on ne peut pas taire. Kevin Knox est un mystère et, après deux saisons en NBA, on est assez inquiets pour son avenir dans la ligue. Jouer pour les Knicks ces dernières années n'est clairement pas une partie de plaisir, surtout sans ligne directrice claire de la part d'un coach, ni présence rassurante de vétérans. Malgré ces circonstances atténuantes, Knox est complètement perdu lorsque l'occasion de saisir sa chance se présente. On va une nouvelle s'appuyer sur le real plus/minus pour appuyer le propos. Knox a le pire RPM de toute la NBA avec une avance particulièrement confortable sur le reste du groupe. En gros, lorsqu'il est sur le terrain, c'est à dire tout de même près de 18 minutes par match, les Knicks sont absolument dramatiques des deux côtés du terrain. L'ancien joueur de Kentucky, drafté en 9e position en 2018, a shooté à 35.9%, pris peu de rebonds et n'a pas été particulièrement à l'aise avec la chose défensive. Mike Miller a pourtant réussi à faire progresser de manière intéressante d'autres membres du groupe comme Mitchell Robinson. Le lifting qui est en train de s'opérer à Big Apple va permettre de voir s'il est déjà une cause perdue en NBA ou non.