« Je cherche à revenir dans la ligue. En attendant, je passe mon temps libre en regardant plein de matches de basket. Ces derniers mois je suis allé voir plein de coaches, lycée, université ou NBA, pour voir ce qu’ils faisaient. Je veux rester proche du jeu et si une opportunité se présente, je serais présent. »Pas question de parler de retraite donc, pour celui qui a passé douze ans comme head coach en NBA. Nate McMillan avait payé la saison catastrophique des Blazers, l’an passé. Convoité par différentes franchises, il n’avait pas été embauché à l’intersaison. L’homme de 48 ans n’est pas le genre à se laisser abattre, il retient uniquement le positif de chaque situation :
« Cela (son licenciement) a été une opportunité pour moi de voir vraiment ce qui se passe en NBA et dans le basket en général. Cela a été une sorte de bénédiction dans le sens où j’ai pu mieux me comprendre, comprendre ce que je faisais en tant qu’entraîneur, mon système, mon style de jeu… Maintenant je vois le jeu comme un fan le voit. Et je sais ce qui doit être fait. Ce n’était donc pas un choc, vu comment on jouait l’an dernier, que l’organisation (des Blazers) souhaite prendre une nouvelle direction. »Avec une meilleure compréhension du jeu et de la ligue en elle-même, Nate McMillan est donc paré pour reprendre du service. Il serait ravi de prendre la tête des Sonics, si jamais les Kings déménagent à Seattle. L'ancien coach des Blazers a été joueur puis entraîneur des Sonics par le passé (de 2000 à 2005), avec notamment une demi-finale de Conférence Ouest perdue face aux Spurs en tant que coach. Il est donc fortement lié à la ville :
« Je cherche vraiment à reprendre le coaching et Seattle est une ville que j’adore. Je pense que ça va se faire (le retour des Sonics), Je sais que la NBA veut une franchise professionnelle à Seattle. Il y a des supers fans là-bas. Seattle était l’une des villes les plus sportives dans le pays. Quand j’étais joueur, les Mariners (baseball) étaient forts, les Seahawks (Foot US) étaient forts et les Sonics étaient forts. Je sais que la NBA veut une équipe ici et j’espère que cela va se faire bientôt. »Un certain Kevin Johnson ne l’entend pas de cette oreille… En attendant une décision du bureau des propriétaires NBA en avril prochain, les futurs dirigeants des Sonics ont déjà un CV sur leur table…