"On a commencé avec les Espagnols, il fallait que ça se termine avec eux, même si on n’attendait pas forcément à les croiser en quarts de finale quand on a commencé la compétition. (...) Nous sommes parvenus à hausser notre niveau de jeu pour arriver au leur. Nous avons créé un noyau autour duquel on a su élever ce niveau. Ça, on l’a appris des Espagnols. Au fil des matches contre eux on a appris à les jouer les yeux dans les yeux pour ne plus avoir peur. Cette fois c’est la grande dernière." explique-t-il sur le site de la FFBB.La grande dernière qui prendra forcément une tournure tragique pour le vaincu, dans une opposition qui a vu par le passé des frictions, des mauvais gestes, de l'animosité... Mais Nando temporise, enfin presque, car il n'a pas oublié l'arrogance occasionnelle des Espagnols lorsque les événements tournaient à leur avantage :
"Nous n’avons jamais voulu être méchants contre eux. Mais le respect doit être présent des deux côtés. On essaye simplement de jouer dur. Pendant plusieurs années ils nous ont regardés de haut. Je me souviens de la demi-finale de 2013, quand nous sommes à -20. Ils savent que plusieurs d’entre nous parlent espagnol donc ils n’hésitent pas à venir nous chambrer. Quand ils perdaient, il leur arrivait de ne pas venir nous serrer la main. Après, c’est surtout entretenu par les réseaux sociaux qui pensent qu’on aime les détester. C’est surtout un rival très fort."Nando De Colo qui vit toujours cette situation de manière un peu particulière puisque sa belle-famille est espagnole. Mais il l'assure, "quand c’est un match de basket ils me soutiennent. En plus je ne leur laisserais pas supporter l’Espagne devant ma fille !"