MVP Race-Vol.4 : Curry, Jokic, Embiid… qui sortira vainqueur du sprint final ?

La MVP Race bat son plein alors que le sprint final est lancé. Bien malin qui peut donner le nom du gagnant à l'heure qu'il est.

MVP Race-Vol.4 : Curry, Jokic, Embiid… qui sortira vainqueur du sprint final ?

2- Stephen Curry (Golden State Warriors)

Ses stats : 31.4 points, 5.9 passes, 5.5 rebonds à 49.1% (43% à 3 pts) Oui, Stephen Curry joue pour une équipe qui est pour le moment 9e de sa Conférence et sera obligée de passer par le play-in tournament pour jouer les playoffs. Mais c'est à peu près la seule chose qui nous retient de le mettre en tête de cette MVP Race. Le mois d'avril sensationnel qu'il est en train de réaliser est l'apogée d'une saison au cours de laquelle il a tout bonnement tenu les Warriors à bout de bras. Le "V" de MVP, rappelons-le, désigne le côté "valuable", donc indispensable, du joueur en question. Pas besoin de calculs très savants ou d'analytics pour savoir que sans Stephen Curry ou avec un Curry moins performant et productif, Golden State siègerait probablement dans les bas fonds de la Conférence Ouest avec les Rockets et Wolves de ce monde... Des paniers et un niveau fous, des records, Steph Curry continue son incroyable show Le "Baby-Faced Assassin" est le meilleur scoreur de la NBA cette saison (31.4 points par match) avec un ratio volume de shoots/efficacité complètement fou. Curry prend 12 tirs à 3 points par match et en marque plus de 5, tout en étant à 49% d'adresse globale. Il n'oublie pas non plus qu'il est meneur de jeu et distribue 6 passes en moyenne. Pour ce qui est du ponctuel, jamais personne n'avait réalisé de telles prouesses à 3 points. Le double MVP vient de claquer 4 matches avec 10 paniers primés en... une semaine. Certes, Curry a accéléré après le All-Star Game pour bouleverser cette MVP Race alors qu'on l'imaginait continuer à lutter de loin, mais sa copie globale sur la saison est exceptionnelle. En termes d'impression visuelle, beaucoup estiment qu'il n'a jamais été aussi fort, pas même lors des deux saisons où il a mis la NBA à ses pieds en 2015 et 2016, sans l'aide de Kevin Durant. Les chiffres, pourtant fabuleux, ne font pas tout et le ressenti doit entrer en ligne de compte. Lorsque l'on repensera à cette saison dans 20 ans, on se souviendra que c'est celle durant laquelle Stephen Curry a fait des miracles pour sauver des eaux sa franchise de toujours.