MVP Race Vol.3 : Harden, LeBron and co, qui mène la danse ?

5- Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)

Ses stats : 29.1 points, 11.8 rebonds, 6.2 passes à 56.3% (29.5% à 3 points, 67.6%), 1.3 contre, 1.3 interception Depuis qu'il a lu et entendu l'immense majorité des analystes et médias l'écarter de la course à sa propre succession, Antetokounmpo est comme possédé. Milwaukee a trouvé son rythme de croisière et s'est considérablement rapproché du tandem Philadelphie-Brooklyn. C'est évidemment lié au fait que Giannis a haussé le ton et pas à moitié. Dans un premier temps, le Greek Freak a donné l'impression qu'il ne ferait pas plus d'efforts que ça pour tenter l'impossible exploit de conquérir trois titres de MVP consécutifs, à l'image de légendes comme Bill Russell, Wilt Chamberlain et Larry Bird. Normal, puisque les Bucks de Giannis n'ont toujours pas disputé les Finales NBA. Finalement, ce que l'on pensait être une approche différente était peut-être simplement un petit retard à l'allumage. Giannis Antetokounmpo marque quasiment autant de points par match, prend un peu moins de rebonds, mais fait un peu plus de passes, a gagné un point au pourcentage d'adresse (56.3%) et est plus fiable sur la ligne (de 63 à 67%). Pour accomplir le prodige d'un three-peat comme MVP, il lui faudrait faire mieux individuellement et collectivement que ce qu'il a réussi ces deux dernières saisons. Compliqué, pour ne pas dire impossible, même si rien ne semble résister à la superstar de Milwaukee lorsqu'il l'a décidé. La manière dont il a accéléré depuis son titre de MVP du All-Star Game nous fait dire qu'il en a peut-être encore sous le coude et qu'il ne faut surtout pas tirer un trait sur la possibilité d'un nouveau sacre. Giannis, un carton et un geste qui a soûlé les Sixers : « Je voulais lui faire une prise de catch »

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