Comme tous les mois, on fait le point sur la course au titre de MVP !
La saison NBA en est à son troisième mois de compétition et le moment est venu de faire notre point mensuel sur la MVP Race. Le suspense est entier à mi-saison et les positions au sein du top 5 varient constamment dans nos têtes. Voici simplement où en est notre réflexion et ce que nous voterions si la saison prenait fin aujourd'hui.
MVP Race Vol. 2 : KD met la pression, Gobert pointe son nez
Mentions honorables
Les membres de ce quintet n'ont pas dit leur dernier mot et ont encore une demi-saison pour tenter de renverser l'échiquier. Avec la blessure de Kevin Durant pour un bon mois, il est probable que l'un d'entre eux entre dans le top 5.
DeMar DeRozan (Chicago Bulls)
Les Bulls sont premiers à l'Est et en tant que leader du groupe - même s'il partage le scoring avec Zach LaVine et Nikola Vucevic - DeMar DeRozan doit absolument être cité dans cette MVP Race. Il est peut-être le plus proche du top 5 parmi les joueurs en embuscade et le voir prendre autant de plaisir avec sa nouvelle équipe, avec une efficacité et un impact sur le jeu énormes est un régal. Cette saison, DeRozan tourne à près de 25 points, 5 passes et 5 rebonds de moyenne.
Ja Morant (Memphis Grizzlies)
"Pour moi ce n'est pas un MIP, il a déjà passé ce stade-là. C'est dans la conversation pour le MVP qu'il doit être mentionné". Draymond Green est fan de Ja Morant et on le comprend. Le meneur des Grizzlies est à l'origine de la meilleure saison de la franchise depuis la fin du Grit and Grind. Son courage, sa créativité et son leadership vont vraisemblablement faire de lui un titulaire au All-Star Game et sont en train de l'installer dans les prétendants au MVP si la formidables saison de Memphis venait à se poursuivre...
Rudy Gobert (Utah Jazz)
On a bien vu qu'en l'absence de Rudy pendant quatre matches, le Jazz était une équipe au minimum banale et incapable d'affronter les meilleurs. L'influence du Français des deux côtés du terrain est phénoménale et il est sur les bases de sa meilleure saison en carrière au scoring (15.9 points de moyenne) et au rebond (15/match) à 71.3%. La mauvaise dynamique actuelle d'Utah ne plaide pas en sa faveur, mais il faut continuer à le surveiller dans les prochaines semaines pour voir s'il peut faire mieux que Joakim Noah, Français le mieux classé au MVP sur une saison avec une 4e place.
LeBron James (Los Angeles Lakers)
Les Lakers sont en difficulté et sont bien plus proches des Pelicans, 13e, que de Utah, 4e. C'est la principale raison pour laquelle LeBron James, malgré sa saison herculéenne à 37 ans, ne peut pas être actuellement dans le top 5 et la discussion pour le MVP. Il mérite tout de même d'être mentionné, avec 28.8 points, 7.6 rebonds et 6.4 passes à 51.7%. Peu de "vieux" ont sorti de telles stats en jouant à ce niveau-là en NBA.
Le tandem Chris Paul/Devin Booker (Phoenix Suns)
Phoenix a de bonnes chances de finir la saison avec le meilleur bilan de la ligue. A l'image de ce qu'a fait le Jazz la saison passée, le fonctionnement de cette équipe, avec deux stars qui se répartissent très bien les tâches, pénalise les prétentions de Chris Paul et Devin Booker pour le titre de MVP. Cela dit, ça ne semble pas franchement leur importer. CP3 est fabuleux en termes d'organisation de jeu et de défense, là où Booker est clairement monté en régime offensivement ces dernières semaines. On les mentionne parce qu'ils le méritent, mais il y a peu de chances que l'un ou l'autre se retrouve réellement dans la discussion en fin de saison.