MVP Race Vol. 2 : KD met la pression, Gobert pointe son nez

KD met la pression, Gobert pointe son nez

MVP Race Vol. 2 : KD met la pression, Gobert pointe son nez

3- Nikola Jokic (Denver Nuggets)

C'est injuste, mais le Joker paye presque uniquement le classement de son équipe. Pourtant, si on se fie à la stricte et pure définition du MVP, avec l'importance du terme "valuable", la star des Nuggets a au moins autant son mot à dire que les deux joueurs mieux classés que lui. Pire, lorsqu'il n'est pas en jeu, Denver devient une équipe statistiquement dramatique avec une cadence d'élève du fond de la classe. Ses statistiques sont toujours vertigineuses (26.3 points, 13.3 rebonds, 7.5 passes à 59% en globale et 38% à 3 points) et l'argumentation pour le désigner comme son successeur le plus crédible tient parfaitement la route. On attend simplement de lui qu'il fasse encore plus de miracles et ramène sa franchise au-dessus de cette 5e place à l'Ouest indigne de son talent.

2- Kevin Durant (Brooklyn Nets)

1- Stephen Curry (Golden State Warriors)

Les avis sont partagés sur ces deux-là et la lutte continue de faire rage. Kevin Durant a pris le dessus au scoring (29.7 points par match contre 27 pour Stephen Curry) et continue de sauver les miches des Nets un soir sur deux. Mais Stephen Curry est devenu le meilleur shooteur à 3 points de l'histoire, tout en étant le cerveau et la main armée d'une équipe qui pointe en tête de la ligue avec le meilleur net rating défensif et l'une des meilleures attaques. Avec 27 points, 6 passes et 5 rebonds de moyenne, même avec des pourcentages moins sexy que sur certaines autres saisons, le meneur des Warriors oblige les adversaires de Golden State à jouer différemment et tenter de développer des stratégies souvent infructueuses. La plupart des adversaires des Nets ont aussi renoncé à freiner Durant, qui a l'avantage de compter à ses côtés sur James Harden, bien que le MVP 2018 ne soit pas dans la forme de sa vie. Il y a tout à fait la place pour défendre sans forcer la candidature de KD, qui ne sera pas loin du compte si les Nets continuent de faire la course en tête à l'Est. En attendant, on considère que Curry conserve le trône d'une très courte tête, en attendant peut-être que la situation se décante un peu plus au fil de la saison et à l'issue du troisième mois de compétition. Nos 5 grands moments marquants de la carrière de Stephen Curry