Cette saison encore, nous vous proposerons une MVP Race mensuelle pour faire un état des lieux de la course pour savoir qui succédera à Joel Embiid. Notre top 5 est une synthèse des votes des membres de la rédaction, avec des mentions honorables pour les joueurs qui pouvaient parfaitement prétendre à l'une des cinq premières places et ont de bonnes chances de s'y retrouver le mois suivant ou plus tard dans la saison.
CQFR : LeBron est increvable, Boston fait course en tête
Mentions honorables
Kevin Durant (Phoenix Suns)
"KD" est peut-être celui qui est passé le plus proche du top 5 parmi les joueurs présents dans ces mentions honorables. Les Suns ont démarré très doucement, avec une impossibilité d'aligner leur Big Three théorique en raison des blessures de Devin Booker et Bradley Beal. Mais il y a eu une constante pendant cette période un peu compliquée : Kevin Durant a évolué à un niveau de performance et d'adresse exceptionnel. Phoenix est en léger positif avec KD à 31.4 points, 7.2 rebonds, 5.5 passes à 52.8% d'adresse globale et 49.2% à 3 points. On ne sait pas si c'est une bonne chose pour les Suns que le MVP 2014 ait une telle charge offensive à gérer, mais c'est pour le moment important pour rester à distance de tir des meilleures équipes.
Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder)
Avec l'efficacité de Chet Holmgren et la bonne tenue globale du Thunder, on en oublierait presque "SGA" fait déjà une saison sur des bases très élevées. Avec 29.6 points, 6.2 rebonds et 5.8 passes de moyenne à 53.5% (deux points de plus que son adresse finale), le Canadien est le leader clair et indiscutable d'une équipe qui tourne bien et ne tournerait clairement pas aussi bien sans lui. On pourrait clairement le retrouver dans le top 5 dans quelques semaines si le Thunder maintient le cap.
Anthony Edwards (Minnesota Timberwolves)
A l'heure de ces lignes, les Wolves sont en tête de la Conférence Ouest et surfent sur une belle dynamique. Elle est en partie dûe à l'excellence défensive du groupe coaché par Chris Finch, mais Anthony Edwards y joue un rôle essentiel des deux côtés du terrain. Avec plus de 26 points, 5 passes et 5 rebonds à 46.7%, mais aussi une activité défensive essentielle de concert avec Rudy Gobert, Jaden McDaniels et les autres, "Ant-Man" est bien sur la progression attendue en termes de leadership et de statut dans cette ligue.
LeBron James (Los Angeles Lakers)
Oui, on parle bien de LeBron James, qui est en train de confirmer à nouveau, qu'à défaut d'être le GOAT indiscutable, il est bien le meilleur "vieux" de l'histoire du basket. A 39 ans, et malgré un souhait initial de limiter son temps de jeu sous les 30 minutes et de voir Anthony Davis et consorts assumer l'essentiel du scoring, le King est toujours obligé de se décarcasser pour que son royaume soit fonctionnel. LeBron tourne à 26.4 points, 8.2 rebonds et 6.5 passes de moyenne à plus de 58% d'adresse globale (quasiment 40% à 3 pts !) au sein d'une équipe avec un bilan positif dans la plus relevée des deux Conférences. Comment l'écarter totalement de la discussion dans ces conditions ?
Domantas Sabonis (Sacramento Kings)
Les Kings sont en pleine bourre et ils ne le doivent pas qu'au retour de De'Aaron Fox. Sabonis score, fait office de point forward et est une machine à prendre des rebonds qui donne le ton et le rythme à ses camarades. Le Lituanien est quasiment à 20 points, 13 rebonds et 7 passes de moyenne à plus de 60%. A nouveau, il est ultra valuable et forme un duo de choc avec Fox.
Bam Adebayo (Miami Heat)
Jimmy Butler vient seulement de se rappeler que la saison régulière avait déjà commencé et qu'il fallait qu'il enfile son costume de joueur dominant. Avant ça, Bam Adebayo avait enchainé les perfs énormes, avec un vrai accent mis sur le volume offensif, sans se départir de ses exceptionnelles qualités défensives qui font de lui l'un des meilleurs spécialistes de la ligue. Mais est-il encore un spécialiste ? On peut se le demander tant son impact all-around est indéniable. 22.8 pts, 10.2 rbds, 4 asts à 53%.
Giannis Antetokounmpo (Milwaukee Bucks)
Les standards de Giannis sont tellement élevés année après année qu'on en est devenu très (trop ?) exigeants avec le Greek Freak, raison majeure du classement à la hausse des Bucks après un petit temps d'adaptation et d'errements défensifs après l'arrivée de Damian Lillard. Il y a de fortes chances que le double MVP se hisse dans le top 5 dans les prochains moins, tant son impact des deux côtés du terrain et ses statistiques surnaturelles jouent généralement en sa faveur.