« Ça dépend comment vous définissez (qui mérite d’être considéré). Pour nous, je pense qu’il le mérite. Pour ce qu’il a représenté pour l’équipe au cours de cette saison, où nous avons rencontré beaucoup d’adversité. Il a aidé à redresser l’équipe et il s’est amélioré, je pense, de manière significative offensivement. Sa défense a toujours été excellente, ainsi que son rebond. Et il fait bien plus que simplement passer. Il y a son scoring maintenant, il prend également des décisions plus rapidement. Je pense que ça nous a beaucoup aidés. »Cette année, Joakim Noah tourne à 12,4 pts, 11,2 rbds et 5,1 pds. Depuis 1990-91, seuls trois autres joueurs ont tourné à au moins 12 pts, 11 rbds et 5 pds : Charles Barkley, Kevin Garnett et Anthony Mason. Et si certains considèrent que sa faible moyenne de points comme une raison de ne pas envisager Joakim Noah pour une place derrière les deux intouchables, d’autres, à l’image du coach des Boston Celtics Brad Stevens, voient les choses différemment :
« Combien de fois avez-vous un gars qui est ne serait-ce que mentionné comme un candidat au titre de MVP et qui tourne à la moyenne à laquelle Noah tourne en termes de points ? Je pense que ça dit ce que Noah a représenté pour cette équipe depuis que Derrick Rose est out et que Luol Deng a été tradé. »Il y a un mois, même si certains nous taxaient alors de chauvinisme, nous affirmions que Joakim Noah avait sa place dans le débat. On ne pensait pas qu’il serait élu MVP de la saison, mais simplement qu’il méritait de ne pas être loin derrière Kevin Durant et LeBron James. Tom Thibodeau, Brad Stevens et de nombreux observateurs US ne disent pas autre chose : ce que fait Joakim Noah est monstrueux, et ce d’autant plus qu’il ne score que 12,4 pts par match. Et il n’est pas étonnant de voir des coaches le plébisciter, puisque Jooks est clairement du « porno pour les coaches ».