"C'est un sujet délicat pour moi parce que j'ai passé 27 ans à ce poste à travailler très dur non seulement pour maintenir toutes les équipes qui existaient mais aussi pour en ajouter d'autres", a expliqué Stern hier. "Mais je pense que c'est un sujet qui sera mis sur la table lors des discussions avec les joueurs puisque nous cherchons le moyen optimal de mettre en valeur notre sport et qu'il y a des équipes qui ne peuvent pas le faire dans l'environnement économique actuel. Je ne m'étendrai pas là-dessus."Forcément, les small-markets n'ont pas dû kiffer cette déclaration. pas plus que l'association des joueurs, qui voient forcément dans cette annonce une potentielle perte d'emplois. Pour autant, avant d'en arriver là, la priorité de Stern est néanmoins de faire en sorte que les équipes des petits marchés deviennent compétitives et rentables, plutôt que d'avoir à les retirer de la ligue :
"Je dirais que nous sommes engagés vis-à-vis des équipes des small markets. Nous allons avoir un nouveau CBA et nous allons avoir une meilleure répartition des revenus."Par ailleurs il s'est exprimé en bon parrain sur les réactions à l'annonce de la volonté de la ligue de réduire de 33% les salaires. Billy Hunter, le boss du syndicat des joueurs, avait notamment dit dans un communiqué du syndicat que la position des proprios pourrait conduire à un mockout. Hier, Stern l'a repris de volée :
"Je ne crois pas que ce soit Billy qui ait écrit ça, parce qu'il ne me menacerait pas avec un lockout."