24- Kennedy Chandler (Milwaukee Bucks) - G
Derrière Jrue Holiday, et même si Giannis peut officier comme manieur de ballon principal, les Bucks manquent de solutions à la mène. S'ils ne se tournent pas vers un joueur avec ce profil sur le front de la free agency, ils pourraient le faire lors de cette Draft 2022. Pourquoi pas avec Kennedy Chandler, le point guard de Tennessee ?
Chandler n'est pas bien grand (1,83 m) mais des joueurs comme Jalen Brunson ou Tyus Jones ont récemment montré que ce n'était pas un obstacle pour être très précieux dans un roster compétitif en NBA. Habile balle en main, très bon gestionnaire, défenseur agressif et tenace malgré son gabarit, Chandler peut être superbe pioche pour n'importe quelle équipe en quête de minutes de qualité sur le poste 1, notamment Milwaukee.
25- Nikola Jovic (San Antonio Spurs)
Il n'y a qu'une lettre de différence avec Nikola Jokic, mais le jeune Serbe n'a pas le même profil que le double MVP. En revanche, il a aussi de l'or dans les mains et un ADN de playmaker qui fait baver tous les scouts envoyés sur le Vieux Continent depuis quelques années. Jovic est un "petit" phénomène de 2,11 m, capable de jouer poste 2 ou 3 avec un talent de créateur exceptionnel. Pour le reste, c'est encore un peu brut et pas encore éprouvé face à des adversaires de niveau NBA.
L'adresse, la robustesse et de meilleurs aptitudes défensives viendront sans doute avec le temps s'il atterrit dans une franchise qui ne craint pas les paris. San Antonio, où les talents internationaux ont toujours été respectés et choyés, peut être la destination idoine.
26 - EJ Liddell (Dallas Mavericks) - F
Christian Wood a débarqué à Dallas pour renforcer le secteur intérieur, mais ça ne veut pas dire que les Mavs ne peuvent pas continuer d'explorer ce secteur dans lequel ils ont été déficients la saison passée. Sur le plan défensif, EJ Liddell, d'Ohio State, est devenu un joueur plus complet après sa décision de rester chez les Buckeyes. Ses aptitudes défensives sont désormais de très haut niveau, particulièrement pour scotcher des adversaires trop audacieux ou faire vriller des premières options offensives au corps à corps. Son shoot extérieur est lui aussi plus fiable et l'équipe qui décidera de le drafter, malgré un plafond moins élevé que d'autres prospects et ses 21 ans, fera assurément un bon coup.
27- Jean Montero (Miami Heat) - G
Envoyé dans la Team Overtime par Gran Canaria, le jeune meneur dominicain est l'un des talents internationaux les plus intrigants de cette cuvée. Montero peut mettre le feu à une rencontre et en modifier la dynamique. C'est exactement ce que peut rechercher le Heat dans une optique d'avoir un playmaker et un energizer lorsque ses cadres ne sont pas en jeu ou diminués, comme cela a trop souvent été le cas cette année.
Jean Montero, c'est l'assurance de mettre du jus et de l'électricité dans une rencontre, grâce à sa capacité à se créer des situations favorables et des tirs à peu près partout où il l'aura décidé. Il ne faut pour le moment pas compter sur lui pour avoir un réel impact défensif au vu de sa constitution physique, mais un petit séjour dans la salle du temps de Pat Riley pourrait évidemment permettre de remédier à ça...
28- Hugo Besson (Golden State Warriors) - G
Il n'y a pas de mauvais shoot pour Hugo Besson, ni de stress dans le money time. Son profil de scoreur excitant et capable de mettre le feu sur un temps donné ne plaira pas à tout le monde et plusieurs Mocks le voient au 2e tour ou même non-drafté. C'est une possibilité. On prend le parti de se dire qu'une équipe comme Golden State peut se permettre d'ajouter un joueur spicy et qui s'est déjà frotté au basket professionnel pour étoffer un groupe dans lequel tous les role players ne pourront pas rester.
29- Trevor Keels (Memphis Grizzlies) - G
Un buffle physiquement, mais aussi un joueur qui, s'il joue bien les cartes qu'il a en main, peut devenir un stoppeur défensif et une bouffée d'oxygène à chacune de ses entrées pour l'équipe qui le draftera. Il n'a pas été autant à son avantage qu'il l'aurait voulu à Duke, mais il a au moins en magasin les outils qu'il faut pour travailler et devenir un très bon guard polyvalent. Son côté fonceur et tough semble bien aller avec la mentalité de Memphis et la mentalité des joueurs déjà présents chez les Grizzlies.
30- Patrick Baldwin Jr (Oklahoma City Thunder) - F
Annoncé comme un talent monstrueux au lycée, il a fait le choix de rester dans le Wisconsin et en famille plutôt que de répondre favorablement aux sirènes de plus grandes universités. Le choix n'a pas été payant dans le sens où il n'a pas été aussi performant que prévu, pour ne pas dire très décevant.
Avec ses qualités physiques et ce qu'il a dans les mains, Baldwin a pourtant tout d'un joueur ultra polyvalent et capable d'avoir un impact des deux côtés du terrain. Si une équipe jeune et pas du tout effrayée par les prospects un peu mal dégrossis peut miser sur lui, c'est bien le Thunder et sa pépinière.