"Ils en ont mis plus que nous. Nous avons raté des tirs qu'habituellement on met. Ils ont joué plus durs et nous ont surpassés", explique amèrement Andrew Wiggins.
Au total, cela fait onze matches d'affilé que Minnesota regagne son vestiaire la tête basse. Et si vous avez bien compris, ils sont tout simplement fanni sur le mois de décembre. Il reste trois rencontres aux Timberwolves, face aux Kings, Cavs et Nets, pour laver leur honneur et débuter dans 2020 avec un mini-regain de confiance."Ce n'est pas un secret, ce n'est pas la joie ici en ce moment. Mais j'ai une chose à dire, c'est qu'on reste positif même si ça fait mal. Nous devons aussi comprendre, jeune équipe ou pas, que vous allez traverser des moments compliqués dans cette ligue pour aller là où vous voulez. Et nous sommes dans ce cas-là", lâche Ryan Saunders. "C'est compliqué de gagner et vous devez l'apprendre aussi. On ne va pas vous demander votre salaire ou votre carte d'identité quand vous rentrez sur le terrain. Nous sommes des adultes et devons faire en sorte de répondre présent et de progresser. Mais vous devez aussi être compétitif, peu importe votre âge".
Oui, Karl-Anthony Towns est sur le flanc depuis quelques matches, mais c'est surtout défensivement que le bat blesse. Les portes sont grandes ouvertes et personne n'a envie de tenter d'empêcher l'ennemi de rentrer. Sur ces 11 défaites, les Timberwolves prennent en moyenne 121 pions, dernière équipe NBA sur la période dans ce domaine."On a besoin d'un match parfait, c'est tout. Gagner un match, et vous mettez fin à cette série. J'ai le sentiment que, si on gagne, les portes vont s'ouvrir pour nous de nouveau"
Wiggins n'a peut-être pas tort, mais il en faudra une belle série s'il ne veut pas, comme c'est souvent la coutume dans le Minnesota, partir en vacances fin avril.