« J’ai confiance en cette équipe et en ce qui a été fait pendant l’intersaison », a indiqué Kevin Love au Star Tribune. « C’est un été formidable pour notre équipe. Nous avons un certain nombre de joueur qui vont nous aider et je pense que nous avons une bonne carte à jouer pour jouer les playoffs. »Dans ce grand chantier, les Wolves ont dû faire de la place et se séparer d’éléments devenus indésirables. Martell Webster, Michael Beasley, Anthony Randolph et Darko Milicic ont donc fait les frais de la reconstruction de l’équipe. Milicic, décevant à Minnesota, a été amnistié et les dirigeants n’ont pas hésité à débourser 7 millions de dollars pour se débarrasser des deux dernières années de contrats de celui que Love considérait comme une mauvaise influence (« bad blood ») (mauvais sang) du vestiaire. Reste maintenant pour les Wolves à rapidement trouver les automatismes nécessaires à la construction d’un collectif. Pas une mince affaire dans une équipe qui sera la plus cosmopolite de la ligue. Andrei Kirilenko fait partie de ces étrangers qui devront se fondre dans le moule des Minnesota. A 31 ans, il connait parfaitement la NBA après dix saisons à Utah et il sera l'un des éléments les plus expérimentés de l'effectif de Rick Adelman.
« Je pense que le mois qui arrive va être très important. L’an dernier, l’entraîneur Rick Adelman n’a pas eu la possibilité d’entraîner l’équipe en raison du lock-out. Je pense que cette année, ils ont une bonne chance de travailler avec les joueurs. En discutant avec certains joueurs, j’ai entendu beaucoup de choses et tous m’ont dit que Rick est un super coach qui adore travailler avec les joueurs. Ce n’est pas un gars qui terrorise ses joueurs mais qui travaille vraiment et construit une bonne alchimie entre le staff technique et les joueurs. Je pense que nous jouerons très bien ensemble. »