« Dans notre franchise, on essaye de faire de notre mieux chaque année », raconte le propriétaire, Herb Kohl, au Bleacher Report. « C’est instinctif même si certaines peuvent prétendre qu’il est préférable d’opter pour d’autres méthodes. »Et vlan, une petite pique pour les franchises adeptes du « tanking ». Du coup, Milwaukee vagabonde entre la huitième et la douzième place de la Conférence Est depuis cinq saisons (deux campagnes en playoffs) sans avoir récupéré le moindre pick dans le top 8 d’une draft.
« On reconnait que vu comment est conçu le système… il est parfois préférable d’être vraiment très nuls car vous avez ensuite de plus grandes chances de récupérer un choix de draft haut placé… Mais les choses ne se passent pas toujours comme ça. »L’effectif des Milwaukee Bucks est à l’image de la franchise au sein de la ligue : il est rempli de bons joueurs sympathiques, qui plus est. Mais le roster n’est : 1) absolument pas « sexy », 2) il manque cruellement d’une superstar capable de faire la différence. Les deux leaders des Bucks ? O.J. Mayo en raison de son statut d’ancien espoir (troisième choix de draft en 2008) et de son contrat et Larry Sanders toujours selon son contrat (44 millions sur quatre ans) mais aussi en raison de son apport dans le vestiaire et de ses rapports avec la communauté… Au moins Larry Drew dispose d’un effectif équilibré.
« On espère jouer les playoffs », assure le GM, John Hammond.Après trois matches, les Milwaukee Bucks respectent parfaitement la philosophie de la franchise : une défaite accrochée face aux Knicks, un come-back victorieux à Boston et une nouvelle défaite face à Toronto. En revanche, les quelques fans qui jettent un œil aux boxscores des Bucks ont dû être surpris. Les feuilles de statistiques n’ont aucun sens – et ce n’est pas une attaque envers la franchise. Zaza Pachulia est d'ailleurs le meilleur scoreur de la franchise après trois rencontres. Cool. Le cinq majeur n’a inscrit que 29 points lors de la défaite à New York. Face à Boston, rebelote, ce sont les remplaçants qui ont permis à Milwaukee de décrocher une première victoire cette saison. Du coup, Larry Drew a flanqué la principale acquisition de l’intersaison, O.J. Mayo, sur le banc face à Toronto. Le backcourt titulaire ? Nate Wolters et Gary Neal... Le coach n’a pas encore trouvé sa rotation. Que ce soit sur le parquet ou en coulisses, les Milwaukee Bucks se cherchent, ils n’ont pas encore trouvé leur place. Finalement, comme le résume un scout NBA :
« Ils pourraient avoir une vraie chance de décrocher le premier choix de la draft sans même tanker. »Ce serait une juste récompense pour toutes ces saisons passées à batailler dans l'espoir d'atteindre ne serait-ce que le premier tour des playoffs quand d'autres équipes sabordaient leur saison...