"Ils ont fait l'effort pour sortir sur nos tireurs", explique Mike Dunleavy au Miami Herald. "Je pense aussi que l'on a moins fait circuler la balle. On stagnait. Contre ces mecs-là, il faut faire circuler la balle d'un côté à l'autre pour déplacer la défense. Ensuite, on peut couper et trouver des tirs ouverts. Nous ne sommes pas restés fidèles à cette philosophie."Encore que pour faire circuler la balle, il faut compter dans ses rangs un ou deux bons gestionnaires. Manque de bol, à Milwaukee, les joueurs qui touchent le plus la gonfle se nomment Brandon Jennings et Monta Ellis. Deux arrières croqueurs dont le tir vient très, (très) souvent en première intention. A eux deux, ils ont combiné 7/24 aux tirs dont 2/13 derrière la ligne à trois-points.
"A chaque fois que l'on joue le pick-and-roll, ils font prise à deux sur Brandon et lui mettent la pression donc c'est difficile de combiner", explique le coach Jim Boylan. "La défense se concentre sur Monta et Brandon, les joueurs du Heat ont fait ce qu'il fallait faire : jouer physique et empêcher nos arrières de trouver des joueurs démarqués."Reste encore à savoir s'ils auraient fait la passe. Mené 3 à 0, les Milwaukee Bucks sont au bord du gouffre. Mais ça c'était prévisible. Même le coach et ses joueurs ne semblent pas être sur la même longueur d'onde. Alors que Jim Boylan prétend avoir encouragé J.J. Redick a garder confiance en lui avant le match 3, ce dernier dément publiquement les propos de son coach :
"Jim n'est jamais venu me parler. Je ne lui ai pas parlé du tout pendant les playoffs. Je n'ai eu aucun message. Je n'ai pas besoin de quelqu'un pour me dire de rester confiant."Sacré ambiance aux Milwaukee Bucks avant le match quatre, qui pourrait être le dernier en playoffs cette saison pour la franchise.