Le dossier Miles Bridges avance enfin. Devant la Cour supérieure de Los Angeles ce jeudi, l’ailier n’a pas contesté les accusations de violences conjugales qui planent au-dessus de lui depuis le mois de juin. Il devrait toutefois éviter la prison, d’après Baxter Holmes d’ESPN.
L’agent libre des Hornets, qui avait plaidé non coupable en juillet, a complètement revu sa position. Sans admettre sa culpabilité dans l’affaire pour autant, il accepte désormais sa sentence. Conformément à un accord passé avec les procureurs, Bridges devrait ainsi écoper de trois ans de probation, sans peine d’emprisonnement.
Pendant ces trois années, le joueur devra suivre 52 semaines de conseil en matière de violences conjugales et 52 semaines de cours de parentalité. Il devra également effectuer 100 heures de travaux d’intérêt général et des tests de dépistage hebdomadaires. Au-delà de ces sanctions, il ne pourra plus détenir d’arme dangereuse.
Sa compagne a par ailleurs obtenu une ordonnance restrictive de 10 ans dans l’affaire. L’athlète de 24 ans ne pourra donc plus l’approcher ou entrer en contact avec elle. La gestion de la garde de leurs deux enfants sera sous contrôle elle aussi.
Cet été, le joueur a été arrêté par la police après avoir agressé la jeune femme. Il a dû payer une caution estimée à 130 000 dollars, pour retrouver la liberté le jour de la Free Agency. Depuis, son avenir en NBA est incertain.
Dans un premier temps, aucune équipe n’a souhaité lui proposer de contrat compte tenu de sa situation. Ses actes et leurs potentielles conséquences ont dissuadé les franchises de se positionner, malgré ses excellentes performances sur le terrain. Puisqu’il n’a pas contesté les faits, la NBA est désormais en mesure de le sanctionner — par une suspension, une amende ou une alternative plus définitive — s’il signe quelque part.
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