Une situation idéale
Le contexte est évidemment particulier. La rotation est un peu faussée par la gestion du temps de jeu temps des joueurs amenés à occuper les postes 3 et 4. Ceux-là même sur lesquels Bridges peut évoluer, pré-saison oblige. La nuit dernière, Marvin Williams n'a par exemple pas joué une minute. Le rookie en a profité pour montrer qu'il avait très envie de recréer la hype qui l'entourait à sa sortie du lycée et pendant un temps à Michigan State. Sur ses deux saisons en NCAA, Bridges a rendu les scouts un peu perplexes. Des qualités athlétiques énormes, un profil de couteau-suisse évident, notamment dans sa capacité à switcher en défense, mais un profil pas encore bien défini et un niveau de performance irrégulier l'ont finalement sorti de la discussion des picks très élevés. Finalement intégré à la loterie le soir de la Draft après l'échange entre les Hornets et les Clippers (qui ont récupéré Shai Gilgeous-Alexander), Miles Bridges est dans une situation idéale. Ni trop attendu, ni trop estimé. Ses lacunes offensives supposées - un shoot un peu "streaky" - n'ont pas été mises en lumière durant cette double opposition contre Boston. Pourvu que ça dure. Mitch Kupchak, le nouveau GM, expliquait cet été tout le bien qu'il pensait de Bridges. "Miles peut défendre sur trois ou quatre positions. Je pense qu'il est prêt à aider l'équipe dès maintenant. Il joue dur et c’est un super gamin", se félicitait l'ancien des Lakers. En misant sur un un garçon dont les qualités sont parfaitement adaptées à la NBA actuelle - si son shoot s'avère fiable - les Hornets ont peut-être réussi l'un des gros coups de l'intersaison. Il faudra bien sûr attendre un peu avant de l'affirmer. Son temps de jeu et son impact en saison régulière seront en tout cas à surveiller. Dans cette saison que l'on pressent malheureusement vaine pour Charlotte, une storyline positive et excitante pour l'avenir ne peut pas faire de mal.Nos autres previews NBA
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